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Le chef intérimaire du Parti conservateur à Ottawa, Andrew Scheer, a qualifié le premier ministre de la Colombie-Britannique de « radical » parce qu'il n'apporte pas son soutien à un nouvel oléoduc qui traverserait la province.
Lors de la période des questions à la Chambre des communes mercredi, M. Scheer s’est entretenu dans une joute verbale avec le premier ministre Mark Carney au sujet de la réponse du Canada à la dernière décision de Donald Trump d'augmenter les droits de douane sur l'acier et l'aluminium de 25 % à 50 %.
Une façon de traiter avec les Américains est d'être en position de force, mais maintenant, le premier ministre déclare qu'il n'approuvera même pas un nouvel oléoduc, à moins qu'il y ait un consensus, a dit, indigné, Andrew Scheer, ajoutant : Cette situation est déjà en train de s'effondrer. Le premier ministre "radical'' de la Colombie-Britannique dit qu'il n'y aura pas d'oléoduc dans sa province.
Cette semaine, David Eby a réaffirmé sa position selon laquelle le Canada doit devenir une superpuissance énergétique grâce aux énergies propres et au gaz naturel liquéfié (GNL), et non grâce à un nouveau pipeline, comme le préconise Danielle Smith, première ministre de l'Alberta.
Ce n'est pas à moi de venir dire à Mme Smith que sa vision d'un oléoduc sur la côte nord n'est pas pour demain et qu'il n'y a pas de promoteur à ce stade, a déclaré M. Eby devant la presse depuis Osaka, au Japon, mercredi.
M. Eby a souligné que l'oléoduc Trans Mountain, qui est détenu par le fédéral, ne fonctionne pas au maximum de sa capacité à l'heure actuelle.

La procureure générale de la Colombie-Britannique, Niki Sharma, remplace le premier ministre lorsqu'il est absent.
Photo : La Presse canadienne / Darryl Dyck
La vice-première ministre Niki Sharma, qui remplace David Eby lors de sa mission commerciale de 10 jours en Asie, affirme que le commentaire de M. Scheer n'était pas constructif à un moment où le Canada doit se serrer les coudes pour lutter contre les tarifs douaniers du président américain.
Ce genre de langage qui divise n'est pas utile, je pense, au dialogue national, estime Mme Sharma.
Une question politique?
Cette semaine, lors d'une réunion à Saskatoon avec les premiers ministres du Canada, M. Carney a défendu l'existence d'un réel potentiel pour qu'un oléoduc puisse acheminer le bitume de l'Alberta vers la côte nord de la Colombie-Britannique.
Le premier ministre de l'Ontario, Doug Ford, s’est dit persuadé que M. Eby et M. Carney allaient trouver une solution à la question d'un second pipeline.
Ce type d’attitude pousse le ministre de l’Énergie et des Solutions climatiques de la Colombie-Britannique, Adrian Dix, à qualifier ce débat de politique plutôt qu’économique.
Il s'agirait d'une proposition colossalement coûteuse et non économique, a-t-il avancé lors d’un point de presse, mercredi, lors duquel il a annoncé l’expansion des capacités de BC Hydro.
Une insulte « indigne »
Mo Amir, commentateur de la scène politique en Colombie-Britannique, adhère à la position du Nouveau Parti démocratique provincial selon laquelle l’oléoduc Trans Mountain n’est pas utilisé à plein rendement.
Nous parlons essentiellement d'une présentation fantaisiste qui, à mon avis, ne ferait pas l'affaire à L'œil du dragon, dit-il, exaspéré.
Que Andrew Sheer ait décidé d'insulter le premier ministre de la Colombie-Britannique, cela me dépasse, et je pense que cela est indigne d'un parti qui prétend être un gouvernement en attente.
Le premier ministre David Eby pourrait être l’empêcheur de tourner en rond, croit la professeure de l’Université d’Ottawa Geneviève Tellier, dans la question de la construction d’un nouveau pipeline.

Les principaux oléoducs au Canada
Photo : Radio-Canada
Cependant, Mark Carney détient les cartes du jeu entre ses mains, estime Mo Amir, qui croit que des négociations pourraient avoir lieu entre le fédéral et la province.
Mark Carney peut tirer parti de certaines demandes des provinces pour obtenir d'autres choses qui ne leur plaisent peut-être pas, analyse-t-il.
Sera-t-il en mesure de faire des concessions à certaines demandes de la Colombie-Britannique en disant oui à un projet en contrepartie du soutien du gouvernement provincial pour un nouvel oléoduc?
Avec des informations de Katie Derosa