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RONAN LIETAR/AFP
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Le Conseil d'État a annulé, ce lundi 19 mai, l'interdiction des activités « ludiques ou provocantes » en prison ordonnée par Gérald Darmanin en février dernier, au motif que cette instruction était « contraire au code pénitentiaire ».
Bonne nouvelle pour les droits des détenus… et l'État de droit tout court ? Le Conseil d'État a annulé ce 19 mai la circulaire ministérielle édictée le 17 février 2025 par Gérald Darmanin visant à interdire les activités « ludiques ou provocantes » en détention. Une note illégale, donc, puisque ces activités sont bel et bien prévues dans le Code pénitentiaire afin de permettre le « développement d'aptitudes sociales » des détenus.
Le 17 février dernier, le garde des Sceaux avait annoncé l'interdiction des activités ludiques en prison après une polémique sur une activité de soins du visage proposée à une vingtaine de détenus à la maison d'arrêt de Toulouse-Seysses (Haute-Garonne). L'activité, qui visait à faire venir bénévolement des étudiantes d'une école d'esthétique pour apprendre aux détenus à prendre soin de leur peau, avait été dénoncée par le syndicat Force Ouvrière. « Quand on a le visage dévoré par la vermine, ça peut servir de prendre soin de soi quand on se met à chercher un travail », ironise auprès de Marianne la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté, Dominique Simonnot, qui se rappelle avoir manqué de « s'évanouir » lors d'une visite de cette même maison d'arrêt, au regard des « conditions de détention abominables. »