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DansEncorps célèbre ses 45 ans avec un récital au Théâtre Capitol

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L’école de danse DansEncorps a présenté son récital de fin d’année samedi, à Moncton. Pour cette 45e année, des danseurs âgés de 3 à 70 ans sont montés sur les planches du Théâtre Capitol.

La compagnie de danse contemporaine a vu le jour à Moncton en 1979. C’était la première compagnie francophone de danse au Nouveau-Brunswick.

Je ne pensais pas, quand j’ai commencé, que je persévérerais aussi longtemps, mais je ne voulais pas danser toute seule, partage maintenant Chantal Cadieux, directrice artistique et fondatrice de DansEncorps.

Près d'un demi-siècle plus tard, Chantal Cadieux est loin de danser seule en Acadie. Son école a permis à plusieurs générations de la région d’apprendre plusieurs types de danses.

L'aventure de DansEncorps a aussi fait en sorte que Chantal Cadieux a vu plusieurs familles grandir.

J’ai des jeunes qui sont chorégraphes maintenant, qui sont des interprètes professionnels, puis j’ai des mamans qui ont des enfants qui ont dansé professionnellement maintenant, ça fait que tu ne peux pas abandonner ça juste de même, c’est comme les lapins, plaisante-t-elle.

Une danseuse professionnelle dans un studio danse devant deux autres danseuses.

Chantal Cadieux a reçu le prix hommage du gala des Éloizes en 2021 pour la contribution de DansEncorps sur la scène artistique acadienne. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada

Son école offre des cours de danse contemporaine, de hip-hop, de classique, de jazz, de pointe et d’entraînement de ballet à la barre. Elle offre aussi des cours bilingues gratuits aux aînés de placement du corps, de yoga sur chaise, de pilates et des activités sociales.

Des danseurs âgés de 3 à 70 ans ont participé au récital de samedi après-midi. Deux représentations ont eu lieu au Théâtre Capitol de Moncton.

Il y a plusieurs générations qui dansent ensemble, résume Chantal Cadieux.

Elle-même a commencé à danser à l’âge de cinq ans. On disait : c’est qui cette petite fille-là qui n’arrête pas de danser? Astheure, il y a beaucoup de petites filles, de garçons et de personnes qui dansent en Acadie et je suis bien heureuse de ça, dit-elle.

Une femme souriante dans un atelier de danse. Des enfants et des adultes sont assis au sol derrière elle.

Zasia Henry-Seebach.

Photo : Radio-Canada / Katherina Boucher

Le fait que le récital de fin d’année soit présenté au Théâtre Capitol en 2025 a beaucoup plu aux danseurs de l'école.

C’est la 45 édition, c'est comme super spécial c’est pour ça qu’on est au Capitol, lance la danseuse Zasia Henry-Seebach.

Danser de génération en génération

Zasia Henry-Seebach a commencé à danser à l'école DansEncorps quand elle avait quatre ans.

Quand j’étais petite, je voyais les plus vieilles danser et je me disais que je voulais être comme elles, puis là maintenant je suis rendue là et je peux voir les plus jeunes et je trouve ça vraiment amusant, dit-elle

Ma mère puis ma tante ont toutes les deux fait des cours quand ils avaient mon âge à DansEncorps […] Mes enseignantes c’est pas mal les mêmes depuis que je suis plus jeune, j’ai comme grandi avec elles, poursuit-elle.

Des danseurs sur une scène.

Les classes de l’école DansEncorps sont offertes tant aux tout petits qu’aux personnes âgées.

Photo : Radio-Canada

Les premiers pas de danse de Kléo Richard, aussi, étaient à l’école DansEncorps lorsqu’elle avait cinq ans. Aujourd’hui, sa fille Annabelle poursuit la tradition familiale et participe à son quatrième récital.

J’aime beaucoup danser […] J’aime tous les enseignants, partage la jeune fille. Aujourd’hui, je fais le spectacle de ballet hip-hop et contemporain.

Une mère souriante avec sa fille à ses côtés.

Kléo Richard et Annabelle Goguen.

Photo : Radio-Canada / Katherina Boucher

Annabelle Goguen et Kléo Richard ont eu en commun Chantal Cadieux comme professeur de danse.

La maman dit se sentir chez elle, dans les studios de DansEncorps, situés au Centre culturel Aberdeen.

Ça vient me chercher. Même juste de l’apporter à ses cours et revenir dans cet établissement de l’Aberdeen, ça me rapporte toujours à quand j’étais jeune, quand j’étais là. De la voir s’épanouir dans les derniers ans dans les mêmes studios avec les mêmes enseignants, c’est vraiment quelque chose de spécial et on est chanceux d’avoir ça à Moncton.

Une mère souriante avec son fils sur ses genoux et sa fille à ses côtés.

Wyatt Leblanc, Maryse Godin et Winry Leblanc.

Photo : Radio-Canada / Katherina Boucher

La tradition continue aussi, pour la famille de Maryse Godin, qui a commencé ses cours à DansEncorps à l’âge de trois ans.

Ça fait presque 20 ans on and off que je danse, dit-elle.

Son fils Wyatt Leblanc, âgé de trois ans, danse pour la première fois cette année dans la Classe de danse créative des tout petits, qui permet d’apprendre les bases de la danse à travers jeux et mouvements.

Sa fille, Winry Leblanc, danse depuis qu’elle a cinq ans. Ce qu’elle aime le plus à l’école de DanseCorps, dit-elle, c’est de voir ses amies.

Le trio est monté sur scène samedi pour le récital de DansEncorps.

C’est pas mal plaisant parce qu’on peut participer aux événements de DansEncorps tous ensemble, dit sa maman.

L'expression de soi, l'écoute et la collaboration

Pour Chantal Cadieux la danse est un travail d’écoute et de collaboration avec les autres.

Il y a beaucoup de place à l’individualité, mais, ensemble. C’est un exercice qui est important et qui je pense est de plus en plus pertinent, dit-elle.

Des danseurs sur une scène.

Une répétion de la compagnie DansEncorps, à Moncton, le 31 mai 2024.

Photo : Radio-Canada

La danse est aussi synonyme d’expression de soi, à DansEncorps. Les plus anciens élèves veulent voir leurs enfants apprendre cette valeur à leur tour, appris de l’école de danse.

Ça m’a appris à écouter mon corps, à me développer, à écouter la musique et juste me laisser aller, partage Kléo Richard, qui souhaite maintenant que la danse permette à sa fille Annabelle de s’épanouir.

J’aimerais qu'ils apprennent à travailler avec un groupe, en équipe, à avoir une bonne gestion de leur corps et de leur émotion et à savoir que ça peut être un événement sans compétition même si c’est un sport. Avoir du plaisir et du laisser-aller, dit pour sa part Maryse Godin au sujet de ses enfants.

D’après les reportages d’Anne-Marie Parenteau et de Katherina Boucher

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