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Par Ad.B. avec AFP et Reuters
Il y a 19 minutes
Le géant chinois du prêt-à-porter très bon marché, menacé d’amendes, a déclaré jeudi vouloir dépenser plus de 13 millions d’euros dans des initiatives de mises en conformité de ses produits.
Passer la publicité Passer la publicitéShein espère échapper aux sanctions de l’Union européenne. Le géant chinois du prêt-à-porter bon marché a déclaré jeudi qu’il allait multiplier les efforts pour tester la qualité de ses produits, mis en cause lundi par l’Union européenne. Accusé de pratiques contraires aux droits des consommateurs - fausses réductions, informations trompeuses - et menacé d’amendes, le vendeur en ligne vise 2,5 millions de tests de sécurité et de qualité des produits en 2025, contre 2 millions l’année dernière. Il compte par ailleurs dépenser 15 millions de dollars (13 millions d’euros) pour ces initiatives de mise en conformité.
La plateforme disposait d’un mois pour répondre aux inquiétudes soulevées par la Commission européenne et les autorités de protection des consommateurs belge, française, irlandaise et néerlandaise. Elle risque l’application de «mesures coercitives» comme des amendes indexées sur le chiffre d’affaires annuel de Shein dans les pays concernés, indique la Commission. L’UE a lancé en février une enquête sur cette plateforme en ligne, soupçonnée de ne pas suffisamment lutter contre la vente de produits qui enfreignent les normes européennes.
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Deux associations montent au créneau en France
Dans un communiqué transmis à l’AFP, Shein avait assuré travailler «de manière constructive avec les autorités nationales de protection des consommateurs et la Commission européenne pour démontrer [son] engagement à respecter les lois et règlements de l’Union européenne». «Nous demeurons engagés dans ce processus pour répondre à toutes les préoccupations. Notre priorité reste de garantir aux consommateurs européens une expérience d’achat en ligne sûre, fiable et agréable», ajoutait l’entreprise.
Le 20 mai, l’UE a en outre proposé d’imposer des frais de 2 euros sur chaque petit colis entrant en Europe et actuellement exemptés de droits de douane, ce qui affecterait des plateformes asiatiques comme Shein et Temu. En France, à quelques jours de l’examen au Sénat de la loi sur la fast fashion, deux associations ont monté la pression sur Shein mardi en demandant à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) «d’exercer son droit de contrôle» sur les activités de lobbying de l’entreprise.
Les Amis de la Terre et l’Observatoire des multinationales souhaitaient attirer l’attention de la HATVP sur de «potentielles irrégularités dans les déclarations d’activités de représentation d’intérêts du groupe Shein, des sociétés liées et de ses prestataires», expliquaient-elles dans leur lettre rendue publique mardi, dont l’existence a été révélée par Le Monde lundi. Le gouvernement a par ailleurs dévoilé fin avril un plan pour lutter contre la déferlante de petits colis chinois, en provenance notamment des plateformes Shein et Temu. Il propose de faire payer «des frais de gestion» sur chaque petit colis entrant en Europe, dès 2026, pour financer les contrôles appelés à se renforcer.