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Tycho Brahe est connu pour ses travaux en astronomie au XVIème siècle. Le scientifique danois possédait aussi un laboratoire d'alchimiste au sous-sol de son observatoire situé sur le site d'Uraniborg, un ancien château de l'île suédoise de Ven. Une équipe de chercheurs de l'Université du Danemark du Sud et du Musée national du Danemark s'est récemment repenchée sur les vestiges de ce laboratoire, dans une étude publiée dans la revue Heritage Science. Ils ont notamment récupéré et analysé des fragments de poterie, quatre en verre et un en céramique, afin de déterminer les substances avec lesquelles Tycho Brahe travaillait. A l'époque, les alchimistes étaient très secrets sur leurs pratiques.
Ces fragments contenaient à l'intérieur ou à l'extérieur des traces de nickel, de cuivre, de zinc, d'étain, d'or, de mercure, d'antimoine, de tungstène et de plomb. Ces éléments ne sont pas surprenants dans un atelier d'alchimiste, sauf le tungstène, un métal gris acier très dense.
"À l'époque, le tungstène n'avait même pas encore été décrit. Que pouvons-nous donc déduire de sa présence sur un tesson provenant de l'atelier d'alchimie de Tycho Brahe ?", a questionné Kaare Lund Rasmussen, expert en archéométrie à l'Université du Danemark du Sud, dans un communiqué. Cet élément chimique a, en effet, été mis au jour 180 ans plus tard.

Comment le tungstène est-il arrivé là ? Présent naturellement dans certains minéraux, il est possible que par l'intermédiaire de l'un d'eux, il ait pu se retrouver dans le laboratoire après avoir subi un traitement qui a provoqué une séparation de cet élément. Une autre théorie "plausible" avance que l'alchimiste connaissait ce produit puisqu'à son époque le savant allemand Georgius Agricola avait décrit "quelque chose d'étrange" dans le minerai d'étain, qu'il avait alors nommé wolfram. Il s'agissait en fait déjà du tungstène, mais qui n'avait pas été identifié en tant que tel.
"Peut-être que Tycho Brahe avait entendu parler de cela et connaissait ainsi l'existence du tungstène. Mais ce n'est pas une certitude, ni une affirmation, sur la base des analyses que j'ai effectuées. Il s'agit simplement d'une explication théorique possible de la présence de tungstène dans les échantillons", explique Kaare Lund Rasmussen.
Si c'était le cas, l'alchimiste aurait donc pu volontairement utiliser cette substance secrète pour créer des médicaments, notamment destinés à l'élite européenne. Tycho Brahe était notamment connu pour sa recherche de remède contre la peste, qui, complexe à préparer, pouvait contenir des dizaines d'ingrédients, dont de l'opium et de la chair de serpent. Le tungstène en faisait-il partie ? Cela reste un mystère.