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Cultiver « un bon cœur » et faire « preuve de compassion » : le Dalaï Lama célèbre ses 90 ans par une prière pour la paix

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Le Dalaï Lama a fêté ses 90 ans dimanche « en simple moine bouddhiste » avec une prière en faveur de la paix, au terme d’une semaine de célébrations dans les contreforts de l’Himalaya indien, où il vit en exil.

« Je ne suis qu’un simple moine bouddhiste, d’habitude je ne participe pas aux célébrations d’anniversaire », a déclaré dans un message celui qui, la veille, faisait part de son rêve de vivre « encore 30 ou 40 ans ».

Drapé dans sa robe bordeaux et son écharpe jaune, le chef spirituel des Tibétains a adressé son sourire espiègle à des milliers de fidèles avant le début des prières.

Une vie d’exil et de dévotion

Les psalmodies des moines bouddhistes ont résonné depuis le monastère de McLeod Ganj, dans le nord de l’Inde où le Dalaï Lama passe l’essentiel de son temps depuis qu’il a fui la répression chinoise de 1959 à Lhassa, au Tibet.

Des moines bouddhistes assistent à la cérémonie de prière pour la longue vie du chef spirituel tibétain, le Dalaï Lama, au temple Tsuglakhang à Mcleodganj, Dharamshala, le 5 juillet 2025. (NIHARIKA KULKARNI/AFP via Getty Images)

Celui qui prendra ma suite sera « forcément né dans le monde libre »

Au fil des célébrations qui se sont étalées toute la semaine, Tenzin Gyatso (son nom d’état-civil) n’a pu éviter le lourd sujet de l’après, alors que Chine veut garder la mainmise sur le choix du successeur.

Extrêmement attendu sur la question, il a affirmé mercredi que l’institution serait « perpétuée », déclenchant aussitôt une réaction ferme de Pékin affirmant que tout nom devait être « approuvé par le gouvernement central ».

L’actuel Dalaï Lama a assuré de son côté que celui qui prendra sa suite sera « forcément né dans le monde libre ».

La responsabilité de désigner un successeur « reposera exclusivement sur les membres du Ganden Phodrang Trust, le bureau de Sa Sainteté le Dalaï Lama », attestait-il. « Personne d’autre n’a l’autorité requise pour se mêler de cette question ».

Un dangereux séparatiste selon Pékin, qui a fait du Tibet une province de la Chine

« Le voir fêter ses 90 ans aujourd’hui me comble de bonheur, mais m’emplit aussi d’une profonde tristesse », a confié Dorje Dolma, 27 ans, qui a fui le Tibet pour l’Inde. « Sa Sainteté a toujours été comme une figure paternelle pour moi. Sa bonne santé m’apporte de la joie, mais parfois son âge m’inquiète. »

Né le 6 juillet 1935, Tenzin Gyatso est devenu dès l’âge de deux ans le 14e chef spirituel et politique des Tibétains, dûment identifié par la tradition bouddhiste comme la réincarnation de son prédécesseur.

Une peinture de Kanwal Krishna datant probablement des années 1930 représentant le jeune Dalaï-Lama (Tenzin Gyatso, né en 1935), chef religieux et temporel traditionnel du clergé bouddhiste tibétain. (KANWAL KRISHNA/AFP via Getty Images)

Considéré comme un dangereux séparatiste par Pékin, le lauréat en 1989 du prix Nobel de la paix incarne dans le monde entier le combat pour la liberté du Tibet.

Ce vaste territoire himalayen, d’une taille comparable à celle de l’Afrique du Sud, a été envahi en 1950 par les troupes chinoises qui en ont fait une province de Chine. Tenzin Gyatso n’y a jamais remis les pieds depuis son exil en Inde.

« Un symbole durable d’amour, de compassion, de patience et de discipline morale »

Le chef spirituel a reçu dimanche les vœux du Premier ministre du pays qui l’héberge.

« Je me joins aux 1,4 milliard d’Indiens pour adresser nos vœux les plus chaleureux à Sa Sainteté le Dalaï Lama pour ses 90 ans », a déclaré dans un communiqué Narendra Modi.

« Il est un symbole durable d’amour, de compassion, de patience et de discipline morale », a-t-il ajouté, lui souhaitant une « bonne santé et une longue vie ».

Le Premier ministre indien Narendra Modi salue depuis le balcon du palais présidentiel Casa Rosada après une réunion avec le président argentin Javier Milei (hors champ) à Buenos Aires, le 5 juillet 2025. (LUIS ROBAYO/AFP via Getty Images)

Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a assuré dans un communiqué que Washington était « engagé dans la promotion du respect des droits humains et des libertés fondamentales des Tibétains ».

D’autres personnalités comme les anciens présidents des États-Unis Barack Obama, Bill Clinton et George W. Bush, ou l’acteur Richard Gere, un soutien de longue date de sa cause, ont salué l’œuvre du Dalaï Lama.

L’anniversaire de ce dernier marque l’aboutissement d’une semaine entière de célébrations en l’honneur de l’un des dirigeants religieux les plus populaires au monde, apprécié pour son humour et ses enseignements.

« Bien qu’il soit important de travailler au développement matériel, il est vital de se concentrer sur la paix de l’esprit en cultivant un bon cœur et en faisant preuve de compassion, pas seulement envers ses proches, mais envers tout le monde », a-t-il fait valoir dimanche.

« Ainsi, vous contribuerez à rendre le monde meilleur ».

La fête s’est terminée avec la traditionnelle dégustation du gâteau, dont Tenzin Gyatso a mangé une part sous les chants : « Joyeux anniversaire. »

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