Le grand oral du président Emmanuel Macron aura duré près de trois heures. Mardi soir, sur TF1, le chef de l'État a d'abord dressé un bilan de ses huit années passées à l'Élysée, sur fond de crise économique notamment. Le président a été bousculé par une des signatures Europe 1.

"J'essaie de faire de mon mieux"

Confronté par Agnès Verdier-Molinié aux 1.000 milliards de dettes supplémentaires créées en 8 ans, Emmanuel Macron invoque avec embarras les différentes crises. "Pendant deux ans, nous avons su baisser les impôts et maîtriser la dépense publique. Ensuite, on a été confrontés à des crises historiques, mais je veux bien, j'essaie de faire mon mieux face à ces crises", a-t-il répondu. 

Souvent combatif en matière d'économie, le chef de l'État reconnaît une forme d'impuissance face à l'excès de normes. "Je ne suis pas un homme orchestre, ce n'est pas le président de la République qui fait les choses, et je dirais encore moins depuis juillet dernier", a-t-il justifié.

"J'essaie de bouger les choses"

Face à Robert Ménard, c'est sur l'insécurité qu'Emmanuel Macron accuse le coup et notamment sur les 15.000 places de prison promises en 2017, dont seulement un tiers ont vu le jour. "Il y a les prisons, les hôpitaux, les écoles, nos services publics. Donc j'essaie comme vous, à votre niveau, comme chacun de nos élus qu'on est, de bouger les choses", s'est-il défendu. 

Quant à l'explosion de l'insécurité et du narcotrafic, le président évoque des phénomènes récents auxquels il promet de faire face d'ici à la fin de son mandat.

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