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D’après un article de Uday Rana publié sur Global News le 11 juin 2025
Selon une enquête menée par PetSmart Charities of Canada en collaboration avec Gallup, un propriétaire d’animal canadien sur deux renonce ou reporte les soins vétérinaires nécessaires à son compagnon à quatre pattes en raison de contraintes financières. Uday Rana explique dans son article que ce phénomène s’étend sur l’ensemble des dix provinces du pays et affecte tous les groupes d’âge et revenus.
Sur les 2 033 propriétaires de chiens et de chats interrogés, 50 % ont admis avoir sauté des visites chez le vétérinaire. La principale raison évoquée : le coût des soins. En effet, 67 % des répondants affirment que les frais sont trop élevés, ou qu’ils jugent les services peu justifiés par rapport à leur prix. Ce constat est encore plus prononcé chez les jeunes Canadiens, avec 59 % d’entre eux qui évitent les cliniques vétérinaires.
Même les Canadiens à revenu élevé ne sont pas épargnés : 27 % des personnes gagnant plus de 90 000 $ par année ont aussi déclaré avoir omis des soins vétérinaires pour des raisons financières.
Julie Ray, rédactrice en chef des actualités internationales chez Gallup, souligne que « des services comme les cliniques communautaires ou la télémédecine — lorsque permis et accessibles — pourraient contribuer à améliorer l’accessibilité aux soins. » Elle note toutefois que la sensibilisation à ces solutions et leur encadrement réglementaire restent inégaux selon les provinces.
L’étude révèle également qu’un vétérinaire éloigné est un obstacle important. Parmi ceux qui résident à moins de 10 km d’une clinique, 46 % ont tout de même sauté des rendez-vous. Ce taux grimpe à 54 % chez ceux qui doivent parcourir plus de 10 km.
Environ 18 % des propriétaires d’animaux malades se tournent vers des non-professionnels — internet, amis ou professionnels du monde animalier comme les toiletteurs ou entraîneurs — pour obtenir de l’aide. Néanmoins, quatre Canadiens sur dix se disent ouverts à des alternatives comme la télémédecine ou les visites à domicile.
Enfin, l’enquête souligne que 21 % des personnes ayant refusé des soins se sont vu offrir un plan de paiement, et que 66 % affirment qu’un plan sans intérêts doublerait leur capacité de paiement pour des soins vitaux.
Le constat de cette étude s’inscrit dans un contexte plus large de crise du coût de la vie. Comme le rappelle Uday Rana, un récent sondage Ipsos révèle que l’inflation est perçue comme le problème numéro un au pays, considéré par 71 % des Canadiens comme le fait saillant de l’actualité nationale en 2025.