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La Cour suprême de la Colombie-Britannique a autorisé vendredi l’action collective entamée par Victoria contre le cabinet-conseil américain McKinsey. La province espère ainsi recouvrer les coûts en soins de santé liés à la crise des opioïdes.
Victoria allègue que la firme McKinsey a conseillé les fabricants d'opioïdes en plus de les aider à concevoir des campagnes publicitaires menant à la prescription d'opioïdes au-delà du nécessaire.
La Colombie-Britannique cherche réparation comme représentant dans cette action collective au nom des autres provinces et du gouvernement fédéral.
Cette procédure s’apparente à une autre poursuite mise en branle par la province contre des entreprises pharmaceutiques pour leur rôle allégué dans la crise des opioïdes.
De son côté, McKinsey compte se défendre en cour et dit que la plainte déposée est sans mérite. McKinsey & Company n’a entrepris aucun travail au Canada relié à la vente ou au marketing d'opioïdes.
McKinsey a dû récemment remettre 650 millions de dollars américains au gouvernement des États-Unis dans un accord pour éviter une fois de plus un procès lié à son rôle dans la crise des opioïdes.

Le logo de McKinsey à l'entrée d'un bureau à Zurich, en Suisse. Le cabinet-conseil compte se défendre dans un procès l'opposant à la Colombie-Britannique, qui représente aussi d'autres juridictions.
Photo : Reuters / Arnd Wiegmann
Des préjudices similaires
Pour autoriser un recours collectif, le plaignant doit tout d’abord prouver que les préjudices subis sont les mêmes pour tout le groupe de demandeurs et que les points communs dudit groupe doivent être entendus en même temps.
La province soutient que les conseils et les actions de McKinsey au Canada sont du même ordre que ceux que la firme a reconnus aux États-Unis.
L'autorisation [d’une action collective] ne se prononce pas sur sa viabilité ou sa force, rappelle le juge Michael J. Brundrett dans son jugement.
L'issue de la certification ne permet pas de prédire l'issue des enjeux communs du procès.
Rediriger les efforts du gouvernement
La cofondatrice de l’organisation prônant la réduction des méfaits, Moms Stop the Harm, Leslie McBain, croit que les entreprises ayant fait la promotion, qu'elle juge irresponsable, des opioïdes doivent en subir les conséquences.
En revanche, le gouvernement doit mettre les bouchées doubles pour endiguer la crise de santé publique, selon elle.
Je suis contente de cette nouvelle [...] mais cela ne résout rien en ce moment.
La Colombie-Britannique a déclaré l'état d'urgence de santé publique en 2016 en raison de la crise, et depuis, plus de 16 000 personnes sont mortes de surdoses dans la province.
Avec les informations d’Akshay Kulkarni