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La libération conditionnelle d'Anthony Olienick et de Chris Carbert, deux manifestants ayant participé au blocage de Coutts, a été refusée.
La Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) a toutefois noté que Chris Carbert était calme et respectueux en prison. Le comportement d'Anthony Olienick a pour sa part été décrit comme étant non problématique.
Cependant, le rapport de la CLCC a déterminé que les deux hommes ont démontré un manque de responsabilité pour leurs actes.
Tous les deux ont été condamnés de méfait public de plus de 5000 $ et de possession d'arme dangereuse pour le public.
En septembre, Anthony Olienick et Chris Carbert ont été condamnés à une peine de 6 ans et demi de prison.
La décision de la CLCC explique que Chris Carbert a terminé son diplôme secondaire, a fréquenté un collège biblique et a suivi des cours de formation professionnelle, entre autres.
Vous n'avez démontré aucune preuve d'attitude irrespectueuse à l'égard de l'autorité.
Cependant, la CLCC note que Chris Carbert a tenté de minimiser son implication dans le blocage frontalier. Vous avez fait preuve d'un manque de responsabilité à l'égard de vos actes, notamment en ce qui concerne le stockage d'armes à feu et de munitions et leur usage, indique la décision.
Par ailleurs, la CLCC ajoute que Chris Carbert a refusé de discuter de certains aspects de ses crimes en raison d’un appel en cours.
Selon l’avocate Amy Matychuk, la CLCC espérait que Chris Carbert puisse identifier les facteurs qui l'ont conduit à commettre les infractions.
Je pense qu'elle voulait qu'il lui donne plus de détails sur les raisons pour lesquelles il ne prendrait pas la même décision à l'avenir.
Pas d’intention malveillante
En ce qui concerne Anthony Olienick, la CLCC écrit : [En prison], votre comportement n'a pas posé de problème, mais il y a peu de preuves d'un changement dans vos processus de réflexion ou de prise de décision, d'une prise de conscience de votre cycle criminel ou d'une véritable responsabilité pour les dommages que vous avez causés.
Selon la CLCC, Anthony Olienick n’a pas fait la preuve qu'il comprenait la gravité de ses crimes, qui incluent la possession de deux bombes artisanales.
Olienick s’est décrit comme étant une personne qui n’est pas violente et n'ayant pas d’intention malveillante.
Compte tenu de la nature et de la gravité des infractions indexées et des faits spécifiques constatés par le tribunal, votre réponse est déconcertante, conclut la CLCC.
D’après les informations de Meghan Grant et Robson Fletcher