Fluminense avance. Après avoir surpris l’Inter Milan (1-0) en huitièmes de finale, Thiago Silva et ses coéquipiers sont venus à bout d’Al-Hilal (2-1) ce vendredi, à Orlando, lors du premier quart de finale de la Coupe du monde des clubs. Martinelli et Hercules ont marqué pour le club de Rio, tandis que Leonardo a un temps égalisé pour les Saoudiens. Fluminense affrontera Chelsea ou Palmeiras le 8 juillet, à East Rutherford (New Jersey), en demies.

Séquence émotion avant le coup d’envoi, avec une minute de silence en hommage à la mémoire du joueur de Liverpool Diogo Jota et son frère André Jota, morts dans un accident de la route cette semaine. Anciens coéquipiers du premier nommé, les Portugais d’Al-Hilal Ruben Neves et Joao Cancelo n’ont pas pu retenir leurs larmes… Neves, c’est le joueur aux côtés duquel Jota a le plus joué au cours de sa carrière, 164 matchs en cumulé entre club et sélection, devant Mohamed Salah (150) et Alisson Becker (149). Avec Cancelo, ils ont partagé le maillot de la sélection portugaise à 32 reprises.

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Hercules en héros

Début de match sans trop de rythme, lors duquel il fallait attendre près de 20 minutes pour assister à la première frappe, puissante mais non cadrée, œuvre de Cano pour Fluminense (18e). C’est Martinelli qui débloquait cette première période teintée d’apathie, d’une frappe limpide du gauche (1-0, 40e). Action bizarre, avec Cancelo qui sauvait le corner… en offrant un bon ballon à Fuentes, qui avait tout le loisir de servir son coéquipier dans la surface de réparation. Du haut de ses 44 ans, Fabio écœurait Coulibaly et Al-Hilal (45+2), les Saoudiens voyant un penalty leur échapper après visionnage des images. (1-0). Les anciens coéquipiers saoudiens de Neymar se rebiffaient à la reprise et égalisaient grâce à Leonardo, idéalement trouvé par Coulibaly de la tête suite à un corner (1-1, 51e). Tout à refaire.

Après une perte de balle improbable de Lodi, Bounou sauvait Al-Hilal devant Cano (55e) et Milinkovic-Savic sollicitait Fabio (56e). Le match s’emballait un peu. Et Hercules enfilait le costume du héros, comme face à l’Inter, lui qui avait déjà marqué en huitièmes de finale. Entré à la mi-temps, il trompait Bounou du droit (2-1, 70e). Très brésiliennes, les tribunes s’enflammaient. Bounou faisait durer le suspense en s’interposant sur la frappe puissante et tendue de Xavier (79e). Al-Hilal a poussé dans les dernières minutes, Coulibaly tentant de gratter un penalty. Rien n’y a fait (2-1, score final).