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Le tribunal de Saint-Brieuc a jugé, mardi 27 mai 2025, un homme mis en cause pour un délit de fuite à Perros-Guirec après avoir percuté un piéton sur le port.
Par Rédaction Lannion Publié le 29 mai 2025 à 16h49
Scène hallucinante captée par la webcam le 13 mars 2025, un homme a été renversé alors qu’il se trouvait sur un passage piéton à hauteur de la rue Anatole-Le Braz, sur le port à Perros-Guirec. Le conducteur du fourgon s’arrête… puis remonte dans son fourgon et prend la fuite.
Hospitalisé immédiatement
Rapidement, celui-ci avait été identifié et interpellé, mais les enquêteurs s’était aperçu que l’intéressé ne paraissait pas jouir de toutes ses facultés mentales. Le jeune homme de 28 ans avait alors été hospitalisé au centre hospitalier spécialisé à Bégard.
Quinze jours plus tard, à sa sortie d’hospitalisation, une première audience s’était tenue devant le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc au cours de laquelle avaient été évoquées les conclusions des psychiatres de cet établissement hospitalier.
Des conclusions qui se contredisent
Un rapport avait conclu à l’abolition totale du discernement du prévenu au moment des faits, alors qu’une simple altération était également évoquée. Le tribunal se trouvant ce jour-là en incapacité de rendre une décision. Un nouvel expert avait été désigné afin d’examiner le prévenu.
C’est donc à la réception de cette nouvelle expertise que la juridiction briochine a pu statuer sur ce dossier en ce mardi 27 mai 2025.
Une déficience mentale qui paraît facilement détectable
Le prévenu est à nouveau présent à la barre. Il est accompagné de ses parents et de son avocate. La présidente du tribunal lui pose quelques questions afin de déterminer sa compréhension sur les événements qui se déroulent actuellement et qui le concernent. L’homme répond d’une voix peu audible et ses réponses se limitent à « oui » ou « non ».
Abolition totale du discernement
La magistrate fait donc lecture des conclusions de cette dernière expertise psychiatrique dont la conclusion est sans appel : « L’abolition du discernement est totale » aux vues des pathologies psychiatriques du prévenu.
« L’intéressé n’est pas accessible à une sanction pénale, il ne peut en comprendre le sens. »
Après une délibération rapide, le tribunal déclare le prévenu irresponsable pénalement, il ne peut donc pas être condamné. En revanche, il est déclaré responsable civilement et le montant des dommages et intérêts sera déterminé lors d’une audience ultérieure fixée au 19 décembre prochain.
S.K.
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