Il en ramasse à la pelle. Kim Lark a fait le tour des réseaux sociaux en Corée du Sud en publiant dimanche 29 juin une vidéo de lui en train de retirer des «lovebugs» à coups de pelles. Ces insectes connus sous le nom de latin de plecia nearctica sont des mouches qui restent accrochées ensemble pendant des jours, durant et après l’accouplement.

Ces images ont été prises sur la montagne Gyeyangsan, située dans la ville de Incheon, aux alentours de Séoul. Des «lovebugs» par milliers jonchent le sol, volent dans les airs et embêtent les promeneurs.

Ces insectes sont bien connus depuis plusieurs années aux États-Unis, où ils infestent les lieux deux fois par an. Mais depuis 2022, ils sont désormais présents en Australie et en Corée du Sud.

Impact environnemental

Selon une étude scientifique menée par des chercheurs sud-coréens, américains et taïwanais, cette propagation pourrait en partie s’expliquer par le réchauffement climatique. L’effet d’îlot de chaleur urbain autour de Séoul rendrait l’environnement particulièrement attrayant pour les «lovebugs». Les plaintes déposées auprès des autorités concernant ces insectes ont ainsi plus que doublé en un an dans la région de Séoul, passant de 4418 en 2023 à 9 296 en 2024.

S’ils sont considérés comme des nuisibles de par leur quantité, les autorités ont rassuré les habitants dans un communiqué. Ces insectes «sont en réalité utiles», puisqu’ils pollinisent les fleurs et que leurs larves enrichissent les sols en décomposant de la matière organique. De plus, les «lovebugs» ne sont pas dangereux pour les humains : ces mouches ne mordent pas et ne transmettent pas de maladies.

Les «lovebugs» ne vivant que 2 à 7 jours, le cauchemar est bientôt fini pour les habitants de la région. L’infestation devrait prendre fin à la mi-juillet.