Coorganisées par «Le Figaro» et la Fondation Tocqueville, avec le soutien du département de la Manche, de la région Normandie et de la communauté de communes du Cotentin, les Conversations Tocqueville  se penchent ces vendredi et samedi sur l’Europe et son moment de vérité, lors de leurs débats annuels.

Certains jugeront paradoxal de placer « L’heure de l’Europe » au cœur du débat alors que les projecteurs sont braqués sur les stratégies musclées des États-Unis et d’Israël face à l’Iran, illustration éclatante du rôle du rapport de force et de la puissance. Les Européens auront été les observateurs impuissants de cette séquence, réduits à invoquer mécaniquement le retour à la diplomatie, sans avoir le moindre levier pour peser. Sur leur propre sol, ils ont échoué à arrêter la guerre barbare à grande échelle menée par la Russie contre l’Ukraine, leur plus grand test. C’est précisément dans ce tableau d’impuissance et de marginalisation que se situe l’urgence de la discussion. L’Europe…