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Par Nicolas Daguin, Le Figaro Nice
Il y a 1 minute
Face aux «excès» de certains lieux festifs, la municipalité brandit la menace de sanctions, quitte à endormir un peu plus une ville pourtant loin d’être réputée pour son ébullition nocturne.
Passer la publicité Passer la publicitéLes nuits niçoises - pas vraiment réputées pour leur intensité ni leur propension à s’étirer jusqu’à l’aube - doivent baisser d’un ton. Invité ce jeudi matin sur BFM Côte d’Azur, Anthony Borré, premier adjoint au maire de Nice délégué à la Sécurité, a annoncé une série de mesures visant à faire respecter la tranquillité publique, sans pour autant renoncer à l’attractivité nocturne de la ville.
«Ce n’est jamais facile de concilier l’activité économique, la vie de la cité et celle des riverains», a-t-il reconnu, assurant que la Ville verbalise «près de 800 fois par an» les établissements ne respectant pas la réglementation en vigueur. Un équilibre délicat, que l’élu tente de maintenir en multipliant les échanges avec les différents acteurs.
Nouveau système de sonorisation
Parmi eux, le directeur de l’Anantara Plaza, récemment mis en demeure par la mairie pour les nuisances provoquées par son toit-terrasse. Selon Anthony Borré, l’hôtel de luxe s’apprête à modifier son système de sonorisation afin de limiter les infrabasses. «Ce nouveau dispositif sera installé dans quinze jours. Nous procéderons alors à de nouveaux contrôles, y compris chez les riverains qui l’acceptent, pour mesurer le volume sonore lors des soirées.»
Autre établissement dans le viseur de la mairie : le Mama Shelter, pointé du doigt pour le bruit généré sur son rooftop. «Nous sommes en train d’accorder un permis de construire modificatif pour le couvrir et limiter les nuisances», indique le premier adjoint, alors que la cohabitation entre établissements festifs et riverains semble de plus en plus difficile.
Les plages privées, elles aussi, sont rappelées à l’ordre. «Certaines ont sans doute exagéré ces dernières années. Nous continuerons là aussi les contrôles rigoureux», avertit l’élu. Façon de rappeler que les soirées estivales sur la promenade des Anglais ne sauraient se faire au mépris du sommeil des Niçois. Pas question pour autant de transformer Nice en ville-dortoir à en croire le bras droit de Christian Estrosi. «Je ne souhaite pas que Nice devienne une ville morte où il n’y ait plus de lieux de fête», soutient Anthony Borré.