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Contre « l’entrisme » des Frères musulmans, Emmanuel Macron se montre à la manœuvre avec Bruno Retailleau

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Politique 21/05/2025 06:00 Actualisé le 21/05/2025 07:07

Le chef de l’État préside, à l’Élysée, un Conseil de défense et de sécurité nationale avec François Bayrou et plusieurs ministres à ses côtés.

Avec Retailleau, Macron (ici le 5 novembre 2024) se montre à la manœuvre contre « l’entrisme » des Frères musulmans

STEPHANIE LECOCQ / AFP

Avec Retailleau, Macron (ici le 5 novembre 2024) se montre à la manœuvre contre « l’entrisme » des Frères musulmans

POLITIQUE - Dossier présidentiel. Emmanuel Macron préside un Conseil de défense et de sécurité nationale (CDSN) consacré à l’islamisme, et plus particulièrement au phénomène « d’entrisme » des Frères musulmans, ce mercredi 21 mai en fin de matinée à l’Élysée.

Seront présents autour de la table, le chef du gouvernement François Bayrou, et les ministres de l’Intérieur (Bruno Retailleau), de l’Éducation nationale (Élisabeth Borne) ou encore de l’Économie (Éric Lombard). Au menu : un rapport attendu qui « documente la menace », selon les mots de l’Élysée, de cette logique « de dissimulation » visant à « investir les infrastructures républicaines pour les faire muter de l’intérieur. »

« Le président de la République voulait des mesures dès que possible » pour endiguer un « phénomène ancré qui s’est accéléré », expliquent encore ses conseillers, en justifiant la convocation de ce CDSN par le péril que peut faire peser le mouvement (international) des Frères musulmans sur la « sécurité nationale. » Des propositions doivent être annoncées à l’issue de la réunion mais certaines mesures pourraient être classifiées.

Que dit le rapport ?

De fait, c’est le ministre de l’Intérieur qui se montre à l’offensive sur les questions liées à l’islamisme depuis plusieurs mois. Mardi encore, juste après sa victoire à la présidence du parti LR, Bruno Retailleau évoquait à la presse le fameux rapport (pas encore rendu public), en expliquant qu’il pointe « une menace très claire vis-à-vis de la République, une menace sur la cohésion nationale » voire « de submersion. »

S’inquiétant d’« un islamisme à bas bruit qui se répand en tentant d’infiltrer les associations sportives, culturelles, sociales ou autres », le locataire de la Place Beauvau a même indiqué que « l’objectif ultime est de faire basculer toute la société française dans la charia ». Un but « inacceptable » puisque « parfaitement incompatible avec les principes de la République et les objectifs de la cohésion nationale », a-t-il martelé.

Selon des bribes publiées par Le Figaro, mardi, le document de 74 pages en question, demandé à deux hauts fonctionnaires en mai 2024, juste avant la dissolution de l’Assemblée nationale, explique que la mouvance touche « 7 % des 2800 lieux de cultes musulmans répertoriés » en France avec « 91 000 fidèles le vendredi » en moyenne.

Soulignant une percée de l’islam radical dans « une vingtaine de départements », il décrit le secteur éducatif comme une « priorité de la branche française des Frères musulmans » et s’inquiète, selon le quotidien, d’une « rigorisation de la pratique religieuse ». D’où la présence, ce mercredi, à l’Élysée, de la ministre de l’Éducation Élisabeth Borne. « La réalité de cette menace, même si elle repose sur une temporalité longue et ne recourt pas à l’action violente, fait peser le risque d’une atteinte au tissu associatif et aux institutions républicaines (...) et plus largement à la cohésion nationale », pointe encore le texte que l’AFP a pu lire également.

« Dupliquer ce qui a été fait contre le séparatisme »

Du côté du palais présidentiel, on insiste sur le volontarisme d’Emmanuel Macron depuis sa première élection pour lutter contre l’islamisme et ses dérives. Sous la forme du séparatisme, qui consiste à vouloir s’enclaver pour vivre avec ses propres règles, et désormais de l’entrisme, phénomène qui vise à investir les infrastructures (associations, municipalités, clubs sportifs) pour les changer de l’intérieur.

Le chef de l’État « veut dupliquer, avec la même intensité, ce qui a été fait contre le séparatisme », nous indique-t-on, en citant notamment la loi « confortant le respect des princes de la République » de 2021, et le bilan qu’elle a produit : entre autres, 741 fermetures de lieux de cultes, commerces, établissements scolaires ou sportifs jugés problématiques.

Sans dévoiler le contenu des décisions qui seront actées ce mercredi, les conseillers du président assurent qu’il veut se pencher sur la question « sans naïveté et sans amalgame » : « il ne faut jamais laisser penser que quand l’État lutte contre le séparatisme ou l’entrisme, nous luttons contre l’islam. »

Toujours selon les extraits publiés par Le Figaro mardi, le rapport préconise des « signaux forts » pour contrer « le grand récit que proposent les islamistes » et susciter « l’adhésion de la population dans son ensemble et des Français de confession ou de culture musulmane en particulier. » Les auteurs plaident, par exemple, pour la reconnaissance par la France de l’État palestinien. Ou le développement de l’apprentissage de l’arabe à l’école. En attendant que l’exécutif dise s’il fait siennes ces propositions, le parti Renaissance de Gabriel Attal a lancé ses propres idées. La plus discutée ? Interdire le voile aux moins de 15 ans.

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