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Des membres de la diaspora iranienne vivent des moments difficiles, alors que la flambée de violence se poursuit entre l’Iran et Israël. Une résidente de Moncton explique qu’elle se sent impuissante face à la situation.
Fariba Breau a quitté l'Iran quand elle était adolescente. Elle s’est établie à Moncton il y a 15 ans, après avoir demeuré en France et ailleurs au Canada.
Même si elle n’est pas retournée dans son pays d’origine depuis des années, elle ne l’a pas perdu de vue.
Je suis toujours les nouvelles, je reste en contact de cette façon. J’adore la poésie iranienne. Je continue à lire en persan. [...] Les liens sont très très forts, explique-t-elle en entrevue.
Plusieurs membres de sa famille sont toujours en Iran, dont sa grande sœur, qui demeure à Téhéran.
Après l'éclatement du conflit, le 13 juin, elle a pu rester en contact avec elle, mais la communication a été rompue il y a deux jours.
Il y a pas de courant d'eau, y a pas de courant d'électricité, internet est carrément coupé. La dernière fois que j'ai réussi, j'ai pu avoir un contact avec ma sœur, c'était il y a deux jours et depuis tous les réseaux sont coupés, explique Fariba Breau.

Fariba Breau montre une œuvre sur sa porte, qui comprend une miniature persane et une feuille d'érable. Un symbole fort pour elle, qui représente ses liens avec le Canada et l'Iran.
Photo : Radio-Canada / Pascal Raiche-Nogue
Aux dernières nouvelles, sa sœur était en sécurité chez des proches à cinq heures de la capitale. Malgré cette information rassurante, la situation et les nouvelles l’inquiètent.
Ma sœur, elle est chez mon cousin avec sa famille, avec d'autres familles qui se sont aussi réfugiées chez eux. Mais je me demande; si ça dure, combien de temps on peut rester chez des gens?
Cette résidente de Moncton ne cache pas qu’elle s’oppose au régime iranien actuel. Elle reste néanmoins opposée au conflit, puisqu’elle craint son impact sur les civils.
C'est les civils qui vont mourir. Je pense qu'il y a d'autres moyens de renverser un régime si on s'y met. Je m'inquiète pour que l'Iran soit un deuxième Irak ou comme la Libye, dit-elle.

Cette œuvre, qui comprend une miniature persane et une feuille d'étable, se trouve sur la porte d'entrée de la maison de Fariba Breau.
Photo : Radio-Canada / Pascal Raiche-Nogue
À des milliers de kilomètres de sa sœur, Fariba se sent désemparée. C’est un sentiment d’impuissance. Vraiment je ne sais pas quoi faire, dit-elle.
Samedi, elle et d'autres membres de la diaspora iranienne vont se rassembler dans un café de Moncton. Une occasion de discuter avec d'autres personnes qui vivent la même chose.
Tout le monde a des proches là-bas. Les nouveaux immigrants à Moncton, ça ne fait pas très très longtemps qu'ils ont quitté l'Iran, donc qu'ils ont encore plus de liens que moi avec l'Iran. C’est certain qu'on ressent tous un peu la même chose, même si on a des points de vue politiques différents, affirme-t-elle.