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D’après un article de Lorne Gunter publié dans le Toronto Sun le 25 juin 2025
Dans une chronique incisive publiée dans le Toronto Sun, le journaliste Lorne Gunter critique sévèrement le programme libéral de confiscation des armes dites « de style assaut », promis depuis 2020 mais encore largement inopérant. Selon lui, cette politique – d’abord annoncée sous Justin Trudeau et aujourd’hui reprise par le premier ministre Mark Carney – ne présente aucun avantage réel en matière de sécurité publique, et s’apparente davantage à un exercice politique vide de sens.
Lorne Gunter rappelle que, malgré les promesses répétées, le programme de rachat obligatoire prévu par le gouvernement libéral n’a toujours pas permis de retirer une seule arme à feu d’un propriétaire privé. À quelques mois de la date limite fixée au 31 octobre 2025, Ottawa n’a réussi qu’à récupérer environ 12 000 armes provenant d’inventaires commerciaux, pour un coût de quelque 70 millions de dollars. L’objectif initial, soit la saisie de plus de 200 000 armes, semble de plus en plus irréaliste.
Selon Gunter, ce programme illustre « l’absurdité d’un gouvernement qui pense qu’il peut empêcher les criminels d’utiliser des armes illégalement en forçant les citoyens respectueux des lois à céder leurs biens légalement acquis ». Il compare cette logique à une situation où l’on confisquerait les voitures de tous les conducteurs sobres pour prévenir les accidents causés par les conducteurs ivres.
Un plan inefficace et coûteux
Le chroniqueur s’appuie notamment sur des données de la Gendarmerie royale du Canada et des services de police qui estiment que 90 % des armes utilisées dans les crimes violents au pays sont introduites illégalement depuis les États-Unis. En d’autres termes, même si toutes les armes ciblées par le gouvernement étaient saisies, les armes de poing et fusils d’assaut employés dans les fusillades de rue continueraient d’affluer.
« Ce sont des millions de dollars de fonds publics gaspillés pour aucun bénéfice réel », écrit Gunter. Le Bureau du directeur parlementaire du budget évalue d’ailleurs que la facture totale du programme de confiscation dépassera les 700 millions de dollars.
Au-delà de la logistique, Lorne Gunter pointe également ce qu’il considère comme une vision idéologique des armes à feu par les libéraux : une obsession pour l’apparence extérieure de certaines armes, plutôt que leur fonctionnement réel. Il rappelle que les armes visées ne sont pas des mitraillettes – interdites au Canada depuis des décennies – mais des carabines semi-automatiques, souvent identiques à d’autres armes non visées par le décret, si ce n’est leur allure plus « militaire ».
Une extension probable du délai, encore une fois
Il s’agirait déjà de la quatrième prolongation du programme, après des reports successifs en avril 2022, octobre 2023, et octobre 2025. Gunter prédit que le gouvernement Carney profitera de la pause estivale parlementaire pour faire passer discrètement une nouvelle extension par décret ministériel.
Il souligne également trois éléments à ne pas perdre de vue :
- Le tueur de la Nouvelle-Écosse, Gabriel Wortman, responsable de la mort de 22 personnes en 2020, n’avait pas acquis ses armes légalement. Le programme de confiscation n’aurait rien changé dans ce cas.
- Aucune des armes interdites par le gouvernement n’est une arme automatique.
- Il existe de nombreuses armes à feu tout aussi puissantes que celles visées, qui ne sont pas concernées simplement parce qu’elles ont une apparence moins « tactique ».
En somme, conclut Lorne Gunter, « les libéraux jugent les armes à leur apparence, non à leur létalité. C’est comme juger un livre à sa couverture ».