Vues: 24

Des responsables politiques qui se disent écologistes exploitent nombre de slogans pour séduire les électeurs. Ces slogans ne supposent aucune connaissance réelle, ils doivent frapper, faire peur, inciter les citoyens à accepter une escroquerie pour « sauver la planète ».

Il est vrai que l’explosion démographique actuelle nous amène à ravager chaque jour plus le milieu, rend les villes où règne l’anonymat chaque jour plus pénibles à vivre… Et les « écolos » ont trouvé un coupable idéal : le CO2 ! Coupable idéal car il y a actuellement 50 % de plus de CO2 dans l’air que durant le dernier million d’années.

La terre a connu pas mal de périodes chaudes mais le CO2 ne semble pas y avoir joué le moindre rôle et l’ONU (IPCC) qui a décidé de gommer ces périodes chaudes de l’histoire des 1000 dernières années… ne cherche pas à expliquer par exemple la présence des ruines d’une immense cathédrale au Groenland, pays bien « groen » (vert) vers l’an 1200 et couvert de glace aujourd’hui.

Et on peut remonter plus loin que ce Groenland : il y a 3000 ans, les civilisations proches de la Méditerranée ont souffert terriblement d’un réchauffement climatique bien plus important que le réchauffement favorable actuel. Ce réchauffement a obligé les peuples à s’adapter. Ces adaptations ont souvent fait progresser la civilisation et j’ai lu avec grand intérêt le livre de l’historien Eric H. Cline,  La survie des civilisations après 1177 avant J.C. Il y est question de l’Effondrement – un vrai effondrement (sécheresse, chaleur… et pourtant CO2 stable), pas une période douce comme nous en connaissons souvent depuis – effondrement qui a créé un vide politique et militaire permettant aux plus doués, aux plus dynamiques d’occuper de nouvelles terres, de les exploiter utilement, de répandre par exemple l’alphabet phénicien, père du nôtre !

Ajoutons que la présence de chefs comme Nabuchodonosor en Babylonie permettait la résilience, l’adaptation… les progrès de leurs peuples… Pas sur-le-champ, bien sûr, la surprise climatique est là, du  temps est nécessaire et Nassim Nicholas Taleb parle même des « bienfaits du désordre » pour qu’un peuple puisse se développer !

On peut aussi souligner qu’une société qui essaie activement de s’adapter mettra en œuvre des changements utiles pour l’avenir, et, comme disent des chercheurs de l’Université de Princeton : « Ce qui constitue un effondrement pour les uns peut être une opportunité pour d’autres ».

L’Effondrement de certains peuples dont parle Cline dans son livre était réel et il faut insister sur la réalité en matière de climat : le réchauffement climatique actuel n’a rien d’extraordinaire, il y en a eu des dizaines depuis le fameux Effondrement dont parle Cline et nous devons cesser de nous laisser effrayer par ceux qui cherchent juste à s’enrichir – éoliennes, voitures électriques, hydrogène, etc. – grâce à la peur qu’ils entretiennent si soigneusement… grâce au fait qu’ils attribuent le changement climatique à l’action humaine, au CO2 restitué à l’air et à la vie !

Et je terminerai par une phrase de Leon Megginson, paraphrasant Charles Darwin : « Ce n’est pas l’espèce la plus intellectuelle qui survivra ; ce n’est pas non plus l’espèce la plus forte ; l’espèce la plus à même de survivre est celle qui sera la plus capable de s’adapter et de s’ajuster à l’environnement changeant dans lequel elle évoluera ». Le suicide gratuit de l’Occident donne l’occasion à de nombreux peuples de progresser, peuples qui ne s’hypnotisent pas sur le « réchauffement climatique anthropique ».

Claude Brasseur