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Nick Fuentes, du suprémacisme blanc à la domination masculine
Au lendemain de la réélection de Donald Trump, ce streamer américain de vingt-six ans, casquette "America First" sur la tête, exultait sur internet. "Devinez quoi ? Les hommes ont encore gagné ! Nous contrôlons votre corps", lâche-t-il tout sourire avant de détourner un slogan féministe pro-avortement : "Ton corps, mon choix !". Dans les vingt-quatre heures qui ont suivi, L'"Institute for Strategic Dialogue" enregistrait une hausse de 4600 % de l'utilisation du hashtag "ton corps, mon choix" sur X (ex-Twitter). Nick Fuentes avait déjà enchaîné les émissions sur de multiples plateformes avant de se faire souvent bannir de celles-ci pour les propos racistes ou antisémites qu'il y tenait. En 2022, il résumait sans filtre son positionnement politique : "Nous sommes anti-gays, anti-femmes, anti-noirs et antisémites".
Alex Hitchens, l'insulte permanente et le "coach" en séduction
Ce Français est un habitué des coups d'éclats misogynes sur le réseau social TikTok. Dans ses vidéos aux intitulés souvent insultants, on peut y entendre des propos assumant la domination des hommes sur les femmes : "Elles n'ont rien à faire dans la rue après 22h" ou "si ta femme fait une bêtise, il faut la punir", a relevé le quotidien Libération. Son profil TikTok a depuis été suspendu. Alors qu'il semblait promis à un avenir de basketteur professionnel, il a mis fin à sa carrière en 2021 pour ouvrir des comptes sur les réseaux sociaux, sur lesquels il met aussi en pratique, en importunant des femmes dans la rue, ses prétendues méthodes de drague qu'il donne en conseil à ses abonnés. Récemment convoqué à l'Assemblée Nationale dans le cadre d'une commission d'enquête sur le rôle des influenceurs, Alex Hitchens a mis abruptement fin à l'entretien avec les députés qui se tenait en visioconférence.
Andrew Tate, l'influenceur misogyne au CV judiciaire long comme le bras.
Cet Américano-britannique est la démonstration qu'il n'y a qu'un pas entre les propos sexistes et les violences faites aux femmes. A 38 ans, Andrew Tate un influenceur qui a multiplié les propos en ligne délirants, affirmant par exemple que les femmes appartiennent aux hommes. Ancien champion mondial de kick boxing, révélé auprès du grand public après sa participation éclair dans une émission de télé-réalité britannique, il aime afficher sa richesse et narguer les militants écologistes comme Greta Thunberg. La diffusion par le tabloïd "The Sun" d'une vidéo le montrant frapper une femme à coup de ceinture lui vaudra d'être exclu de l'émission. Visé par une enquête pour violences sexuelles en 2017, il va s'exiler en Roumanie où il sera arrêté en 2022 après une perquisition de sa villa où plusieurs femmes sont retrouvées séquestrées. Son frère et lui ont été inculpés pour traite de mineurs et viols, mais ils ont finalement pu s'envoler pour les États-Unis en février dernier après une intervention en leur faveur de l'Administration Trump. Un pays où il est pourtant également accusé de viol par son ex-petite amie. Avec plus de 10 millions d'abonnés sur X, Andrew Tate est un des masculinistes les plus connus au monde. Il exerce une influence notable sur les Britanniques de moins de 40 ans, selon une enquête.
Royaume-Uni: l'influenceur masculiniste Andrew Tate perd un procès pour fraude fiscaleWangja, le coréen qui harcèle les féministes sur fond de débat politique électrique
Habillé en rouge et jaune, le youtubeur Wangja aime se déguiser en Joker (le rival de Batman) et se filme en harcelant des groupes de féministes dans la rue, à coup de pistolet à eau. "J'ai entendu qu'il y avait des féministes ici, je vais toutes les tuer", peut-on l'entendre dire dans une de ses vidéos. Il affirme vouloir tourner les féministes en ridicule, plutôt que de les terroriser. Ces confrontations sont emblématiques des débats qui agitent la société sud-coréenne entre féministes et groupes d'hommes effrayés par l'avancée des droits des femmes, notamment depuis la décriminalisation de l'avortement en 2021. Yoon Seok Eol, l'ancien président destitué en décembre 2024 pour avoir tenté d'imposer la loi martiale dans le pays, avait ainsi été élu en 2022 sur la base d'un programme conservateur, qui avait notamment pour objectif de supprimer le ministère de l'Égalité des genres, au motif qu'il n'y aurait pas de sexisme structurel en Corée du Sud.
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