Cleau Hope Cameroun vient de révéler une réussite spectaculaire avec 80 apprenants diplômés après un an de formation humanitaire intensive à Yaoundé. Ce centre révolutionnaire, fondé par Clémence Tankeu de la diaspora camerounaise, transforme radicalement l’approche de la formation professionnelle en énergies renouvelables, menuiserie et ébénisterie. La cérémonie de remise des parchemins vendredi dernier expose l’ampleur de cette initiative qui révolutionne l’insertion socioprofessionnelle des jeunes camerounais. Découvrez les secrets de cette success story qui redéfinit l’éducation technique au Cameroun.

Formation révolutionnaire : biogaz et énergies renouvelables

Le succès de Cleau Hope Cameroun repose sur une approche pédagogique innovante combinant formation théorique et pratique intensive. Les 80 diplômés ont acquis des compétences pointues en «biogaz pour réchauffer les repas, ou à utiliser dans des fermes pour l’incinération des seuils, des pavés écologiques et même du charbon fabriqué à base de déchets».

Cette diversification technique révèle l’ambition du centre de former une nouvelle génération d’artisans spécialisés dans les technologies vertes. Les formations couvrent également «la couture, du bois transformé, voilà entre autres ce que les 80 apprenants du Centre de formation humanitaire Cleau Hope ont acquis durant un an».

«Tu te dis que ta vie est finie. Ces enfants ne sont pas seuls, nous sommes nombreux à penser à eux, même si c’est en silence», confie Marie Christine Ngono, témoignant de l’impact social transformateur de cette initiative.

Diaspora engagée : Clémence Tankeu révolutionne l’éducation

L’initiative Cleau Hope Cameroun illustre parfaitement l’engagement de la diaspora camerounaise dans le développement local. Clémence Tankeu a créé ce centre de formation «mis sur pied par Clémence Tankeu, une Camerounaise de la diaspora qui a décidé de former gratuitement les jeunes en grande détresse psychologique et financière».

Cette approche holistique combine formation technique et accompagnement psychosocial, ciblant «principalement en menuiserie, ébénisterie, énergies renouvelables, l’industrie de l’habillement». Le centre forme une main-d’œuvre qualifiée dans des secteurs porteurs de l’économie camerounaise.

L’impact social de Cleau Hope Cameroun transcende la simple formation professionnelle pour offrir un véritable tremplin de réinsertion sociale aux jeunes en difficulté.

Cette success story démontre le potentiel inexploité de la coopération diaspora-développement local pour transformer l’éducation technique camerounaise et créer des opportunités d’emploi durables.

Pensez-vous que ce modèle de formation pourrait être répliqué dans d’autres régions du Cameroun ?