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Claude Grange, médecin, sur l'euthanasie : "L’absorption d’une 'Kill Pill' n’est pas un geste médical"

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Médecin, Claude Grange alerte sur les dérives d’une société qu’il perçoit comme dominée par le culte de l’individu, où la mort provoquée risque d’être banalisée.
Médecin, Claude Grange alerte sur les dérives d’une société qu’il perçoit comme dominée par le culte de l’individu, où la mort provoquée risque d’être banalisée.
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Entretien

Propos recueillis par

Publié le 26/05/2025 à 13:00

Médecin formateur en soins palliatif et coauteur, avec Régis Debray, de l'ouvrage « Le dernier souffle » (Gallimard, 2023), Claude Grange s’oppose fermement à la légalisation de l’euthanasie, dénonçant une société individualiste qui banalise la mort provoquée, une proposition de loi qui masque ses termes véritables sous des euphémismes, et une procédure qui, selon lui, ne saurait relever du médecin mais d’un strict encadrement judiciaire.

Le médecin Claude Grange, formateur en soins palliatifs, coauteur avec Régis Debray du Dernier souffle (Gallimard, 2023), qui a inspiré le dernier film de Costa-Gavras, et acteur du documentaire « Vivants », s’oppose à la légalisation de l’euthanasie en France, soulignant avec inquiétude que, selon la Cour des comptes, 500 personnes meurent chaque jour sans avoir eu accès aux soins palliatifs.

À LIRE AUSSI : "Le Dernier Souffle" : les vérités de Claude Grange, le médecin qui a inspiré le film de Costa-Gavras

Il alerte sur les dérives d’une société qu’il perçoit comme dominée par le culte de l’individu, où la mort provoquée risque d’être banalisée. Il dénonce ce qu’il considère comme une forme de dissimulation dans le projet de loi, qui évite de nommer clairement les choses : les termes d’« euthanasie » et de « suicide assisté » étant soigneusement évités, remplacés par l’expression euphémisée d’« aide à mourir ». S’il admet la possibilité d’une délivrance encadrée d’une substance létale, il estime que celle-ci devrait relever d’un contrôle judiciaire strict, chargé d’évaluer la recevabilité de la demande. En aucun cas, affirme-t-il, cela ne devrait relever de la responsabilité du corps médical.

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