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Cette fois, c’est la fin : le personnage d’Ethan Hunt va effectuer l’ultime Mission: Impossible de sa carrière. À moins que ce soit Tom Cruise qui adresse ses au revoir au blockbuster d’action.
Nathalie Chifflet et Thibault Liessi - Aujourd'hui à 07:00 - Temps de lecture :
Lors de sa présentation la semaine dernière au Festival de Cannes, la superstar hollywoodienne Tom Cruise a rappelé que son rôle d’Ethan Hunt dans Mission: Impossible dure « depuis 30 ans ». « C’est aussi le premier film que j’ai officiellement produit et ça signifie tellement pour moi. » À raison : l’adaptation de la série télé des années 60 est devenue emblématique de l’acteur, devant même Top Gun. Les Mission: Impossible ont été le deuxième (au mitan des années 1990) et le troisième souffle (début 2010) de la carrière de Tom Cruise, effaçant ses tumultes sur sa vie privée et ses polémiques liées à l’Église de Scientologie, l’établissant ainsi comme le symbole de Hollywood, au point d’incarner le passage de flambeau entre les JO de Paris et ceux de Los Angeles lors de la cérémonie de clôture en 2024.
L’héritier hollywoodien de Belmondo
Si Tom Cruise doit tellement à Mission: Impossible, c’est aussi parce qu’il a donné de sa personne, réalisant lui-même ses cascades dans des scènes toujours plus spectaculaires à travers le monde : escalade sur les tours de Dubaï, course-poursuite dans les rues de Paris ou encore décoller à l’extérieur d’un Airbus… De quoi l’établir comme l’héritier hollywoodien de comédiens comme Buster Keaton, Jean-Paul Belmondo ou Jackie Chan. Et de quoi incarner une alternative plus humaine aux films de super-héros, quand bien même les armures d’Iron Man sont tout aussi improbables que les péripéties d’Ethan Hunt et que chaque film soit tout autant dopé aux effets spéciaux.
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Mais être humain signifie aussi que le temps finit toujours par nous rattraper, et Mission: Impossible – The Final Reckoning sonne le glas de ces trois décennies de films d’action. Suite directe du Dead Reckoning de 2023, on retrouve Hunt et son équipe (composée notamment d’Hayley Atwell, Ving Rhames, Simon Pegg et de la frenchie Pom Klementieff) face à la menace de l’Entité. Cette impitoyable intelligence artificielle cherche à manipuler l’humanité en réécrivant la vérité (alors que dans la réalité, ChatGPT et Grok le font déjà et tout le monde s’en fiche - mais ceci est un autre sujet…) et à déclencher la Troisième Guerre mondiale en prenant le contrôle des principaux arsenaux nucléaires (ça, en revanche, ChatGPT ne le fait pas. Pour l’instant…).
Les spectateurs vont donc suivre une course à travers le monde - de Londres à l’Afrique du Sud en passant par les eaux glaciales de la mer de Béring - pour trouver de quoi désactiver l’IA. À moins que le sournois Gabriel (Esai Morales) réussisse à en voler le contrôle.
Un combat final d’une spectaculaire simplicité
Qui sonne le glas déclame l’oraison funèbre, et The Final Reckoning débute de manière très bavarde, pour récapituler tout autant le précédent long-métrage que la vie d’Ethan Hunt. Un tunnel qui alourdit le film, d’autant que le scénario tente des liens capillo-tractés avec le Mission: Impossible originel. Il faut s’armer de patience pour atteindre les deux scènes majeures de cascades. L’occasion de retrouver le talent de réalisateur de Christopher McQuarrie pour créer de grands moments… jusqu’à ce que le scénario s’en mêle. On pense à la fin de la séquence du sous-marin qui fait surtout ricaner. À l’inverse, le combat final est d’une spectaculaire simplicité (à l’écran, parce qu’au tournage, cela a été d’une complexité folle) : deux hommes et deux avions à hélices pour un duel de haut vol.
Même alourdi par son histoire, The Final Reckoning reste un spectacle digne des grands écrans, et une belle fin pour Mission: Impossible et Ethan Hunt/Tom Cruise. À 62 ans, l’acteur arrête son rôle d’espion casse-cou au bon moment. C’était presque la partie la plus impossible de sa mission.
Mission: Impossible - The Final Reckoning, en salles dès ce mercredi 21 mai. Durée : 2 h 49.