NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Auditionnée à l’Assemblée nationale, l’ancienne ministre chargée de l’enseignement scolaire a nié avoir été informée de violences dans l’établissement à cette époque.
POLITIQUE - Une contre-attaque en règle. Ce mardi 20 mai, Ségolène Royal n’a pas laissé François Bayrou la mouiller dans l’affaire Bétharram. Alors que le Premier ministre l’a ouvertement ciblée à l’Assemblée nationale le 18 février dernier, cette dernière a réfuté ses accusations, pour mieux l’accabler, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.
« Si je ne savais pas, d’autres savaient », avait lancé le Premier ministre devant les députés au sujet des accusations de viols portant sur le père Carricart, directeur de Notre-Dame de Bétharram, en 1998. « Qui était le ministre de l’Éducation nationale ? C’était Claude Allègre. Qui était la ministre chargée de l’enseignement scolaire ? C’était Ségolène Royal », avait-il ajouté.
Sous serment devant la commission d’enquête parlementaire sur les violences en milieu scolaire, Ségolène Royal explique pourtant ce lundi n’avoir jamais été informée de l’existence de violences physiques ou sexuelles dans l’établissement catholique, lorsqu’elle était au gouvernement. « Si j’avais été informée, j’aurais fermé Bétharram au moins pour huit jours pour faire l’enquête auprès des élèves », assure-t-elle au rapporteur de la commission d’enquête Paul Vannier.
« C’est quelqu’un qui a quelque chose à se reprocher »
Elle-même ancienne présidente du conseil régional de Poitou-Charentes, Ségolène Royal met par ailleurs en doute les arguments du Premier ministre : « Il dit qu’il ne lisait pas la presse locale. Faut être sérieux, on parle quand même de viol dans la presse régionale. Un président de conseil général, il a la revue de presse tous les jours, » s’agace-t-elle, avant de regretter la méthode de François Bayrou : « C’est quelqu’un qui a quelque chose à se reprocher, mais qui va accuser d’autres, c’est-à-dire qui va se positionner en victime. »
Quelques heures plus tard, à nouveau interpellé sur l’affaire lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, François Bayrou a promis de rendre publics tous les documents qu’il a produits devant la commission d’enquête sur les violences physiques et sexuelles faites aux enfants, née du scandale de Bétharram, pour montrer que les accusations portées contre lui « sont scandaleusement inexactes ».
À voir également sur Le HuffPost :