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Baltel / Sipa
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Dans le droit fil des Gilets jaunes, la France périphérique continue à rejeter une politique écologique jugée hors-sol, faite par et pour l’élite. Le géographe, chroniqueur à « Marianne », analyse cette révolte de la « majorité ordinaire » comme une forme nouvelle de lutte des classes territoriales.
On assiste à un grand retour de bâton contre « l’écologie punitive ». Vous qui racontez depuis 20 ans la fracture territoriale entre Métropolia et Périphéria, le titre de votre dernier essai en forme de fable, cela vous étonne-t-il ?
Non, ce mouvement n’est qu’un nouveau coup de boutoir, il s’inscrit dans la longue liste de ces mouvements de contestations existentiels qui depuis trois décennies - et partout en Occident – émergent toutes de Périphéria. En France, de Maastricht aux gilets jaunes en passant par le référendum de 2005. Pourquoi ? Car c’est dans Périphéria, qui réunit les petites villes, les villes moyennes et les zones rurales, que vit la majorité des classes populaires et moyennes occidentales, celles qui ont subi le plus violemment les effets du modèle néolibéral globalisé ; un modèle qui créé des richesses et des emplois pour une minorité et dépossèdent les autres de ce qu’ils ont et surtout de ce qu’ils sont.