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Choisir l’aquamation pour des adieux plus écologiques

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Depuis quelques semaines, les Manitobains peuvent opter pour une nouvelle méthode de disposition des corps : l’aquamation. Choisir la meilleure option pour soi-même ou pour un proche est souvent une question de convictions, qu’elles soient religieuses ou non. Ce procédé séduit notamment celles et ceux pour qui l’écologie est un facteur déterminant.

Ma mère en a entendu parler dans les nouvelles à la télévision il y a quelques années, explique Elizabeth Crossley.

Elle s’est vraiment identifiée à ce qu’elle a vu, et n’a pas arrêté d’en parler depuis. C’était vraiment un choix facile pour elle.

Elizabeth Crossley assise devant l'urne de sa mère et des photos.

Elizabeth Crossley et son frère ont été convaincus par leur mère des bienfaits de l’aquamation.

Photo : Radio-Canada / Adam Yadaoui

Un projet personnel devenu réalité au bon moment

Sa mère, qui portait le même nom, est décédée il y a quelques semaines, à l’âge de 65 ans.

Un décès survenu seulement quinze jours après que Dwayne Till a obtenu son dernier permis, lui permettant d’être le premier à offrir l’aquamation au Manitoba. Une coïncidence qui ressemblait à un coup du destin pour Elizabeth Crossley.

Je me sens en paix de savoir qu’on a pu lui donner ce qu'elle voulait. Mais on était choqués d’apprendre qu’elle était seulement la deuxième personne de la province à obtenir ce service, alors que ça a été approuvé il y a un an ou deux.

Jusqu’à récemment, seule l’aquamation pour les animaux était autorisée. L’ouverture de Tillwell est le fruit d’un long parcours pour son PDG, Dwayne Till.

Je me suis intéressé à l’aquamation il y a cinq ans. C’est le temps qu’il m’a fallu pour la mettre en place.

Pendant toutes ces années, il a mené des démarches pour faire évoluer la réglementation au Manitoba, obtenir des permis, trouver du financement et convaincre les autorités.

Réduire l’empreinte écologique… même après la mort

Au Manitoba, environ 10 000 personnes meurent chaque année, et près de 70 % d’entre elles optent pour la crémation, selon l’Association de crémation d'Amérique du Nord.

Avec l’inhumation, il s’agit des deux méthodes les plus courantes, mais chacune comporte des risques environnementaux.

Entre les émissions de gaz à effet de serre, les produits chimiques utilisés pour l’embaumement ou le traitement du bois, et la déforestation liée à la fabrication des cercueils, le coût écologique de la gestion des morts est considérable.

L’aquamation se présente comme une option plus respectueuse de l’environnement. Le défunt est placé dans une cuve cylindrique en acier, inclinée, remplie d’une solution composée à 95 % d’eau et 5 % d’alcali. Le corps se décompose comme il le ferait dans la terre, mais de façon beaucoup plus rapide.

Une machine d'aquamation inclinée.

Contrairement à l’incinération, l’aquamation permet de récupérer intacts les bijoux, les prothèses et le matériel médical.

Photo : Radio-Canada / Trevor Lyons

Un procédé moins énergivore et plus respectueux de l’environnement

L’aquamation utilise 90 % d’énergie en moins qu’une crémation, affirme Dwayne Till.

Il explique que la température d’une incinération atteint près de 1000 degrés Celsius pendant une ou plusieurs heures, tandis que l’aquamation avoisine les 100 degrés pendant un cycle d’environ 18 heures.

La première méthode utilise des énergies fossiles et émet du dioxyde de carbone, alors que la seconde est alimentée par l’hydroélectricité.

Une fois le cycle d’aquamation terminé, le contenu de la cuve est évacué dans le système d’égout, puis traité avant d’être rejeté dans les lacs, les rivières ou le sol, comme les autres eaux usées.

Mais M. Till voit plus loin :

Mon objectif est de développer une approche d’épandage où, entre le printemps et l’automne, on travaillerait avec les agriculteurs pour qu’ils utilisent l’effluent comme engrais organique.

D’ailleurs, l’aquamation a d’abord été utilisée dans le secteur agricole pour éliminer les carcasses d’animaux, tout en enrichissant les sols grâce aux résidus organiques.

Les os, qui ne se dissolvent pas dans la solution, sont ensuite séchés et réduits en poudre, puis remis à la famille – comme c’est le cas avec les cendres issues de la crémation.

Toutefois, ces dernières sont souvent nocives pour l’environnement, car elles deviennent acides sous l’effet des flammes qui oxydent la surface des os.

Si les proches souhaitent enterrer les cendres, l’aquamation représenterait donc une option plus écologique et sécuritaire pour la planète.

Ma mère a toujours dit qu'elle voulait être un arbre. Ses restes seront donc plantés dans le sol et donneront vie à un arbre dans le jardin de mon frère. Comme ça, elle sera proche de nous tout en retournant à la terre.

Des fleurs, des photos, une urnes et une bague sur une table

Sur la table, la bague de la mère d’Elizabeth Crossley, récupérée intacte après l’aquamation — contrairement à ce qui se passe lors d’une crémation.

Photo : Radio-Canada / Alexia Bille

Faire connaître l’aquamation

Quelques semaines après le lancement de son activité, Dwayne Till se réjouit de voir ses efforts aboutir, mais poursuit son travail de sensibilisation pour faire connaître au plus grand nombre l’aquamation et ses bienfaits pour la planète. Il n’est pas le seul à partager cet objectif.

Ma mère n’a pas arrêté d’en parler à ses différents médecins et infirmières, mais personne ne semblait connaître , assure Elizabeth Crossley.

Je pense qu’elle était heureuse de faire passer le mot sur les avantages de cette méthode. Même l’employée de la banque de tissus humains qui m’a appelée le lendemain de son décès pour un don d’organes ne savait pas ce qu’était l’aquamation.

Après la mort de sa mère, la jeune femme a décidé de poursuivre sa mission de sensibilisation. Elle est convaincue qu’un grand nombre de personnes opteraient pour l’aquamation si elles connaissaient cette option.

C’est aussi ce que croit Dwayne Till, qui souhaite la rendre accessible au plus grand nombre.

Si quelqu’un choisit une autre option que l’aquamation, ça devrait être lié à une opinion ou à une croyance. Le prix ne devrait jamais être un obstacle.

Au Canada, une crémation coûte en moyenne 3000 $, selon le Réseau Dignité. Chez Tillwell, le coût de l’aquamation est de 1895 $.

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