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Cheffes nomades, cuisine en liberté

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Ce texte fait partie du cahier spécial Plaisirs

Portrait croisé de deux entrepreneuses montréalaises qui s’en donnent à cœur joie d’une table à une autre.

« Ces temps-ci, je fais des gâteaux pour tout le monde », dit avec enthousiasme Zoé Dion-Van Royen, copropriétaire du café Pastel Rita et cheffe attitrée du studio de musique de Cult Nation, qui cuisine pour les artistes de passage. Si elle sait, en général, comment sa semaine commence, elle ne sait jamais sur quelle note celle-ci se terminera. « Je suis tout le temps sollicitée par plein de forces différentes. Je suis vraiment chanceuse. C’est full excitant », explique-t-elle.

Photo: Margaux Demers Zoé Dion-Vanroyen

Après avoir fait ses classes pendant plusieurs années au Mon Lapin, chez Menu Extra ou encore auprès de Patrice Demers et de Colombe St-Pierre, Zoé Dion-Van Royen — qui est également consultante culinaire — savoure aujourd’hui sa liberté de cheffe nomade. « Je travaille toute seule et ça me permet de tester plus de trucs, contrairement aux restaurants, où c’est souvent la même chose, ce qui peut être vraiment aliénant », souligne-t-elle.

Délestée du rythme soutenu et de la routine propres aux établissements qui ont pignon sur rue, la cheffe sert à ses clients une cuisine comme bon lui semble, dictée par l’instant. « On se demande ce qu’on a envie de manger, comment on veut se nourrir. » Ce qui plaît à la cheffe, surtout, c’est « la bouffe qui n’est pas inventée », ces plats classiques qui sont tout simplement bons. « Ça ne me dérange pas que ça ait été fait mille fois si c’est bien fait », ajoute-t-elle.

Photo: Photo fournie par la cheffe Zoé Dion-Vanroyen a créé ce pain sandwich pour le lancement, l’an dernier, de l’album «UFO Religion» de Safia Nolin.

Pour sa part, Emilie Noël est une autodidacte qui a appris la cuisine sur le tard après avoir passé une quinzaine d’années dans la mode. Elle a lancé, à l’aube de l’été 2024, Cara Mia avec la cheffe pâtissière Michelle Marek, qu’elle a rencontrée alors qu’elle confectionnait des pâtes au Elena, en 2021. Leur petite entreprise propose des soupers et des événements privés ainsi que des ateliers de pâtes fraîches et de pâtisserie, et leur permet, grâce à sa formule du nomadisme culinaire, de développer davantage de projets parallèles. « On peut explorer le côté fun et créatif, aller dans n’importe quelle direction », confie Emilie Noël.

En quelques mois d’existence, Cara Mia a ainsi mis au point une formule imparable : vendre des billets pour une expérience culinaire imaginée de A à Z par le duo et comptant de cinq à six services offerts dans un cadre élégant. « On a voulu rassembler plein de personnes qui ne se connaissent pas autour de l’éphémérité d’un beau moment passé à la même table », indique-t-elle.

Photo: Photo fournie par l’entreprise Michelle Marek et Emilie Noël, de Cara Mia

Si le contenu des assiettes est, bien sûr, essentiel, ce qui prévaut pour Emilie Noël, c’est l’hospitalité. Idem pour Zoé Dion-Van Royen, qui se destinait initialement à une carrière de commissaire d’exposition. « Il fallait [alors] créer l’hospitalité muséale, et la restauration, c’est aussi ça : recevoir tout le monde », relève-t-elle. Le Pastel Rita est désormais son terrain de jeu favori pour parfaire sa vision de l’accueil de ses hôtes.

L’importance du « pop-up »

Dans un esprit de collaboration avec le milieu de la restauration et du partage de ce que ces entrepreneuses aiment faire le plus, le tandem de Cara Mia a, dans la dernière année, été invité au Polari et au Lawrence à l’occasion d’événements pop-up couronnés de succès. « C’est super important d’entretenir ces liens avec l’industrie, notamment grâce aux contacts de Michelle, car ça reste un travail difficile et on fait partie d’une communauté assez petite », relève Emilie Noël qui, avec sa partenaire, souhaite laisser la voie libre à de nouvelles participations à ce type d’événements. « L’objectif, c’est d’établir une présence claire, pour que les gens sachent qu’on est disponibles et partantes à prendre part à plusieurs projets, pas forcément des dîners éphémères ou des ateliers, mais aussi des partenariats avec des marques qui cherchent à générer du contenu pour leurs réseaux sociaux. »

Quant à Zoé Dion-Van Royen, elle croit que les pop-ups, qui ont par ailleurs le vent en poupe en 2025, sont une occasion pour les restaurateurs de s’allier. « Je pense que ça nourrit le paysage de la gastronomie à Montréal », souffle-t-elle. La cheffe tempère toutefois en soulignant un défi de taille qui accompagne cette tendance, celui de l’aspect financier. « J’ai la chance d’avoir plein de jobs qui me donnent des rentrées d’argent, donc c’est moins un problème pour moi… mais c’est tough, ici, de faire ça », témoigne-t-elle, soucieuse du sort de ses pairs.

Le nomadisme culinaire a en outre permis à Zoé Dion-Van Royen comme à Emilie Noël de s’affirmer dans un milieu encore très masculin, parfois misogyne. « En tant que femmes, on peut le faire », signale la moitié de Cara Mia. Et Zoé Dion-Van Royen de renchérir : « De plus en plus, mes collègues hommes me considèrent », tandis qu’elle se rappelle un compliment reçu récemment de l’un des chefs les plus en vogue au Québec au sujet de l’un de ses fameux gâteaux…

Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, relevant du marketing. Les journalistes de la rédaction du Devoir n’y ont pas pris part.

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