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CHRONIQUE - L’historien Félix Torres publie un livre d’histoire sociale de notre très cher État-providence à l’usage des esprits libres. Sauvons ce qui peut l’être avant l’effondrement du système.
Felix Torres est persévérant. Après une très utile histoire économique en deux tomes des « quarante piteuses » françaises coécrite avec Michel Hau dont nous avions rendu compte ici même, il reprend la plume pour raconter la même période vue de l’autre côté, ou comment cet « État-providence » est devenu le totem et le tabou du débat politique français. Le terme lui-même ne s’est imposé dans les médias que tardivement, dans les années 1980, observe-t-il. Il est perçu comme un fardeau par une minorité, mais surtout comme une vache sacrée par tous les autres. Cela montre combien il est trompeur de dénoncer une dérive néolibérale en France. Invoquons plutôt une irrépressible pulsion « néoétatique », tant l’éléphant dans la pièce – l’État social total qui pend en charge le citoyen du berceau au tombeau – ne veut pas quitter la pièce.
Il fallait, pour réévaluer cette histoire sanctifiée d’un État providentiel, consulter toute une littérature réservée aux spécialistes de l’histoire…