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CHRONIQUE - La galeriste Nathalie Obadia raconte la saga de l’art contemporain autour de 24 personnages qui ont « fait » ces cinquante dernières années. Jamais l’art n’a été aussi convoité, aussi luxueux, aussi géopolitique.
Parfois l’actualité discrète en dit autant que les nouvelles bruyantes. Le 20 mai, la maison mère de la foire de Bâle (Art Basel) a annoncé la création, en février 2026, d’une nouvelle édition à Doha, au Qatar, de la méga-foire internationale de l’art contemporain. Après Bâle, Miami, Hongkong, Paris, voici Doha. Le calendrier est de plus en plus chargé. Ce n’est pas le genre d’annonce qui échappe à la galeriste Nathalie Obadia. Ella a publié il y a deux ans une Géopolitique de l’art contemporain (Éditions Le Cavalier bleu) qui rappelle les ressorts profonds de la scène artistique mondiale : un marché puissant et des États à la manœuvre.
La première évidence géopolitique est son américanisation ultrarapide à partir des années 1960. La submersion du Vieux Continent par l’« american way of art » a été conduite par les marchands, les critiques d’art, les journalistes et les musées, tous américains, et tous déterminés à imposer le nouvel évangile moderniste, de l’expressionnisme abstrait…