NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
La Ville régionale de Cap-Acadie, dans le sud-est du Nouveau-Brunswick, trace une ligne dans le sable pour réduire les impacts des changements climatiques. Les élus se sont entendus pour cesser de construire de nouvelles rues dans les secteurs à risque d'inondations.
Le nouveau plan municipal, adopté le 2 juin lors d’une réunion extraordinaire, comprend une série de principes, dont celui d’éviter la création de nouvelles rues dans les zones à risque du changement climatique.
Ces zones se trouvent près de la côte et des cours d’eau et correspondent aux terrains qui sont les plus vulnérables face à l’élévation du niveau de la mer et des tempêtes.

Le maire de Cap-Acadie, Serge Léger, rappelle que ce nouveau principe ne bloquera pas tous les développements. D'autres options s'offriront aux promoteurs.
Photo : Radio-Canada / Pascal Raiche-Nogue
Le maire de Cap-Acadie, Serge Léger, explique que la Municipalité met les chances de son côté en cessant de construire de nouvelles rues dans ces zones.
Une fois que la rue est construite, ça tombe sur la Municipalité. Ça peut être une dépense s’il y a de quoi qui arrive, si la rue se brise pendant une tempête. C’est juste pour qu’il y ait moins de risque pour la Municipalité, dit-il en entrevue.
Cap-Acadie est la première communauté à adopter formellement ce principe dans le sud-est du Nouveau-Brunswick.
Principe qui lui a été recommandé par Plan360, la division de planification de la Commission de services régionaux du Sud-Est.
On veut s’assurer que les nouveaux actifs, les nouvelles infrastructures, seront localisés où ça va perdurer, où ils seront moins assujettis aux impacts (des changements climatiques), pour réduire le coût financier pour tous les citoyens de la municipalité, explique le directeur de planification de Plan360, Sébastien Doiron.

Sébastien Doiron est le directeur de planification de Plan360, une division de la Commission de services régionaux du Sud-Est.
Photo : Radio-Canada / Pascal Raiche-Nogue
Il ajoute que ce principe sera recommandé aux autres municipalités du sud-est lorsqu’elles renouvelleront leur plan municipal au cours des prochaines années. Il s’agit d’une approche responsable, selon Sébastien Doiron.
On comprend que les municipalités ont besoin de développement. La taxe foncière, c’est la principale source d’argent pour développer et entretenir leur communauté. On veut être permissifs, mais pas transférer de risque au bien commun, dit-il.
Tous les développements ne seront pas interdits
Si le conseil de Cap-Acadie a décidé de cesser de construire de nouvelles rues, cela ne veut pas dire qu’aucun nouveau développement ne sera permis dans les zones à risque.

On peut voir sur cette carte les zones à risque d'inondation, couvertes de lignes bleues. Elles sont situées près de la mer et des cours d'eau. La Ville régionale de Cap-Acadie va cesser de construire de nouvelles rues dans ces zones.
Photo : Ville régionale de Cap-Acadie
Des possibilités s’offriront aux promoteurs, par exemple la construction de chemins privés.
On veut que les gens qui font le choix comprennent le risque et qu’ils aient le risque. On ne veut pas de transfert du risque à la communauté. Donc c’est ça la nouveauté, explique Sébastien Doiron.
Le maire de Cap-Acadie abonde dans le même sens. Il dit être prêt à travailler avec les promoteurs qui approcheront la Municipalité pour développer des terrains situés dans les zones à risque.
Ça ne veut pas dire qu’on arrête tous les développements. Les développements peuvent se faire sur des chemins privés, des bareland condos. Il y a plusieurs manières que tu peux utiliser. Mais il a moins de risques pour la Municipalité, dit Serge Léger.