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L'auteur Bernard Coat, qui vit à Castelnau-Montratier dans le Lot, sort cette année 3 livres : un essai sur l'Union Européenne, un guide sur l'IA et un polar.
Par Rédaction Cahors Publié le 6 juil. 2025 à 17h00
L’auteur Bernard Coat, qui s’est installé à Castelnau-Montratier dans le Lot a un parcours littéraire peu commun. Pour 2025, ce n’est pas un mais trois livres que l’auteur présente. Edité à compte d’auteur, il s’est lancé sur des sujets contemporains : un essai sur l’Union Européenne, un guide d’approche sur l’intelligence artificielle et un polar, le genre de roman qu’il affectionne particulièrement.
Un production littéraire plurielle pour cet auteur du Lot
Auteur français né en 1958, originaire de Brest, Bernard Coat est passionné d’arts dès son jeune âge. Formé aux Beaux-Arts, au conservatoire et au cinéma, il entame une carrière dans l’audiovisuel avant de s’engager dans l’écriture. Sa production littéraire est plurielle : romans noirs, bande dessinée, essais engagés et guides pratiques. Installé en Occitanie, il publie aujourd’hui notamment en autoédition. Il a écrit 14 livres dont une BD.
Rencontre avec l’auteur.
Un essai sur l’Union européenne
« Le Crépuscule de l’Union Européenne » est votre premier essai. Qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer dans ce format ?
J’adore écrire des essais, même si ce n’est pas mon habitude d’être aussi rigoureux, aussi « carré ». J’y ai passé environ un an, en parallèle de mes recherches sur l’intelligence artificielle. Pour celui sur l’Union Européenne, il fallait vraiment éviter de dire des bêtises, surtout avec les chiffres : c’est un sujet complexe. Il fallait donc être précis.
Pourquoi avoir choisi l’Union Européenne comme sujet ?
Ce qui m’a motivé, c’est d’abord l’accumulation de contradictions dans le fonctionnement de l’Union Européenne. On parle souvent d’un projet d’unification, d’un idéal commun… Mais à mes yeux, c’est une agrégation qui s’est soldée par un constat d’échec. Il y a sans arrêt des incohérences, des revirements.
Comment avez-vous abordé le travail d’écriture ?
Je suis reparti des textes de loi d’origine, de ce que devait être initialement le Conseil de l’Union Européenne. Et très vite, on s’aperçoit que tout a dévié : ça ne s’est pas fait sans lois liberticides ni sans tromperies vis-à-vis des populations. Ce n’est pas juste un échec administratif, c’est un échec profond, systémique.
Vous parlez d’un « coût » et d’une atteinte à la liberté. Vous pouvez développer ?
La France, en tant que contributeur net, a payé très cher cette Union. Et pour quel résultat ? On voit bien que cela ne sert à rien, sinon à nuire à la liberté des citoyens. Il suffit de regarder la situation des agriculteurs, des commerçants, du monde du travail en général : c’est inadapté. Le chômage repart à la hausse. On pourrait aussi évoquer l’Ukraine… Partout où on regarde, c’est un échec. Et surtout, c’est très belliciste.
Belliciste ? Dans quel sens ?
Dans le sens où l’Union Européenne va toujours dans le sens de l’affrontement. C’est une machine qui pousse à la guerre, à la confrontation plutôt qu’à la paix.
Comment avez-vous structuré votre essai ?
Chaque chapitre commence par une mise en situation appuyée sur des chiffres – et ce sont, pour la plupart, des chiffres très négatifs. Ensuite, je fais un va-et-vient entre les intentions affichées dans les textes de loi et les résultats réels. Et ce décalage est souvent énorme. Je parle aussi de la concentration des richesses : les fortunes des plus riches ont explosé, au détriment des infrastructures publiques et des plus modestes.
L’intelligence artificielle
Vous venez également de publier un guide sur l’intelligence artificielle. Pourquoi ce sujet ?
Parce que je viens de ce monde-là : j’ai travaillé dans des salles de post-production, j’ai étudié à l’Institut international de l’image et du son. J’ai vu l’évolution des outils depuis Photoshop (qui a 40 ans !), jusqu’aux dernières IA génératives. Et pourtant, on agit parfois comme si tout cela était apparu hier ! Il fallait remettre les choses en perspective, sensibiliser, expliquer.
À qui s’adresse ce livre ?
Aux étudiants, professionnels, mais aussi amateurs du cinéma et de l’image. J’essaie d’être exhaustif et de donner des conseils concrets selon les projets de chacun. J’aborde l’image, le son, les effets spéciaux, mais aussi des aspects comme l’écriture de scénario.
Vous évoquez aussi les dérives de l’IA, notamment dans la production audiovisuelle…
On voit que certaines grandes entreprises comme Netflix utilisent des algorithmes prédictifs pour produire du contenu calibré, dirigé vers une audience cible. Mais cela n’a rien à voir avec la qualité : c’est une approche de produit, pas d’œuvre. Je pense que l’IA doit rester un outil au service des auteurs, pas un substitut. L’IA peut générer mille pages, mais sans l’étincelle humaine, ça reste vide.
Vous n’avez donc pas une vision totalement alarmiste ?
Non. Je suis pour une complémentarité entre l’IA et l’humain. Comme autrefois avec les machines-outils, on peut craindre le changement. Mais si on garde le contrôle, l’IA peut améliorer notre quotidien. Le vrai danger vient des usages malveillants : la désinformation, la manipulation des masses. Il faut donc des lois claires, une éthique, et une vraie éducation à ces outils.
Et un roman
Et le polar dans tout ça ?
Mon roman « Lolita express : l’archipel des puissants » est un thriller psychologique. Il s’inspire librement de l’affaire Epstein, bien que les noms aient été partiellement modifiés pour créer une certaine distance fictionnelle. Seule Ghislaine Maxwell reste nommée, ce qui rend l’allusion à l’affaire évidente. L’écriture s’est nourrie de nombreux articles de presse, principalement américains, certains traduits, ainsi que des comptes rendus du procès. Le roman s’articule autour de deux axes forts : les personnages et le procès.
Vous parlez d’un roman « glaçant »…
Oui, c’est un thriller psychologique, et le fond de l’histoire est sombre, même désespérant. Ce que je montre dans Lolita, c’est l’impuissance des pouvoirs publics face à des machines financières qui ont grandi en toute impunité. Et même aux États-Unis, où la justice est parfois plus dure qu’en France, ils ne se font pas de cadeaux… mais malgré tout, ils n’arrivent pas à enrayer ces mécanismes. Tu peux en faire tomber un, un autre renaît ailleurs. C’est un constat pessimiste, une vision noire du monde.
L’auteur prépare un autre projet de livre autour d’un détective-peintre en Bretagne.
Marie-Françoise PLAGÈS
Les livres sont en vente sur le site BOD (https://librairie.bod.fr/catalogsearch/result/?q=bernard + coat), ainsi que sur Amazon, la Fnac, et d’autres plateformes.
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