Ils sillonnent les allées de Garorock à Marmande, à la recherche de clients potentiels, sac à dos isotherme derrière eux relié à un tuyau muni d’un robinet de différentes boissons et disposant d’une cartouche de CO2.

Les désoiffeurs comme on les appelle, attirent les regards d’une clientèle désireuse de boire vite, sans se déplacer et faire la queue aux buvettes disséminées sur l’ensemble du festival.

Des désoiffeurs au four et au moulin

Alcools ou soft, chacun fait son choix et paie ensuite via le scan sur leurs bracelets auprès de cette brigade ambulante. Le tout, très rapidement. 

Parmi les désoiffeurs présents, douze au total cette année pour la 29e édition de Garorock, on retrouve Mattéo, 23 ans, étudiant en arts à Toulouse qui arpente les allées depuis jeudi après avoir postulé à une annonce pour le festival. « Des personnes reviennent me voir. Il y a une forme de sympathie qui s’installe. On tente même de fidéliser et à ce petit jeu, j’ai déjà des clients fidèles ! »

En règle générale, un fût va durer 30 minutes

Répartis dans des équipes le matin et le soir – voire les deux –, de 11 h à 17 h 30 et de 18 h 30 à 00 h, les désoiffeurs enchaînent et doivent régulièrement recharger des bonbonnes à sec.

« En règle générale, un fût va durer 30 minutes si la recette est bonne. Dès que c’est le cas, on va les remplir sur nos stands », explique l’étudiant toulousain au moment de remplir les verres de plusieurs festivaliers.

Puis, le même rituel reprend, inlassablement. Mattéo, Mathilde et Paul vont continuer à marcher, proposer ce qu’ils ont en boutique, afin de ne pas assoiffer les festivaliers, désireux d’abreuver le gosier. Un désoiffage express.

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