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D’après le prévisionniste, le nombre de journées en vigilance orange ou rouge était nettement au-dessus de la moyenne annuelle enregistrée depuis 2011.
Par Maxime Dhuin avec AFP
Tom Regnault / Getty Images/500px
Ces données de Météo-France illustrent la récurrence d’événements météorologiques extrêmes en 2024. (image d’illustration)
MÉTÉO - Le temps ne va pas en s’arrangeant et ces données de Météo-France le montrent bien. Dans son « bilan vigilance 2024 » paru ce vendredi 4 juillet, le prévisionniste se félicite d’avoir détecté « plus de 99 % des phénomènes météorologiques dangereux », mais souligne aussi que leur nombre continue d’être très important en France.
Avec « 132 journées de Vigilance orange ou rouge dans l’Hexagone et en Corse », l’année 2024 a été marquée par de nombreux évènements météorologiques extrêmes. Leur nombre reste « nettement au-dessus de la moyenne de 114 journées » par an depuis 2011.
Comme l’illustre le graphique ci-dessous, publié par Météo-France, si 2024 n’est pas la pire année en terme de vigilances rouge et orange, plus nombreuses en 2017 ou en 2023 par exemple, leur nombre reste assez élévé par rapport à des années comme 2012, 2013 ou 2014.
Record d’alertes pluie-inondation
2024 s’illustre surtout par un record d’épisodes de pluies extrêmes nécessitant les plus hauts degrés d’alerte de la population. Parmi les plus pluvieuses jamais mesurées, l’année dernière « se caractérise par un nombre record d’épisodes de vigilance orange ou rouge pour pluie-inondation, avec 23 épisodes contre 15 en moyenne sur la période 2012-2023 », explique Météo-France.
« C’est lié au fait que le printemps 2024 a été le plus arrosé depuis 2008 et le quatrième depuis le début des mesures en 1959 », a expliqué à l’AFP Véronique Ducrocq, directrice des opérations pour la prévision chez Météo-France. Sur les 69 épisodes de dangers météorologiques pour lesquels les vigilances orange ou rouge ont été activées sur un ou plusieurs départements, 18 ont concerné des orages.
Ce fut « une année assez atypique », illustrant les effets du changement climatique, avec « cette espèce de variabilité inter-annuelle où on peut passer d’une année extrêmement sèche comme 2022 à une année extrêmement humide comme 2024 », selon Benoît Thomé, directeur des relations institutionnelles de Météo-France.
Un peu moins de canicules, mais une année très chaude
Même si elle est parmi les années les plus chaudes jamais enregistrées, 2024 a été relativement épargnée par la canicule, contrairement à 2023 et 2022. Seuls deux épisodes nécessitant une alerte orange ou rouge ont été enregistrés. Mais la tendance d’augmentation est bien visible : de 2,2 épisodes nécessitant au moins un département en vigilance jaune par an entre 2004 et 2014, il y a eu en moyenne 4,9 épisodes par an sur les dix dernières années, a précisé Météo-France à l’AFP.
A l’inverse, dans une France où les dix dernières années ont été 2,2°C plus chaudes qu’à la fin du XIXe siècle, « les épisodes de grand froid deviennent rares » : « depuis 2013, un seul épisode de grand froid a été répertorié », en février 2021, selon ce bilan arrêté au 31 décembre, qui ne décompte pas l’épisode de janvier 2025.