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VIDÉO - Donald Trump a créé la surprise mardi en annonçant depuis Riyad la levée des sanctions américaines contre la Syrie.
Passer la publicité Passer la publicitéDes images historiques. Des scènes de liesse ont eu lieu ce mercredi 14 mai dans la capitale syrienne, à Damas, après l’annonce de la levée des sanctions américaines en vigueur depuis des décennies. La veille, Donald Trump a créé la surprise en déclarant depuis Riyad qu’il levait les sanctions américaines contre la Syrie, avant de rencontrer brièvement le président syrien Ahmad al-Chareh en Arabie saoudite.
À la suite de cette annonce, de nombreux Syriens se sont précipités à Damas, envahissant les routes et les rues de la capitale syrienne, sur fond de klaxons et de cris de joie. Témoignage de leur affection pour leur pays, des drapeaux de la Syrie étaient largement visibles parmi la foule rassemblée pour célébrer ce qu’elle considère comme une victoire. Et pour cause, cette nouvelle a donné beaucoup d’espoir aux Syriens.
«Ce sera formidable pour notre pays. La construction reprendra, les réfugiés reviendront , tout le monde reviendra, les prix baisseront», s’est réjouie Huda Qusar, une enseignante syrienne. Les sanctions américaines étaient en vigueur depuis des décennies et ont été fortement renforcées sous le pouvoir de Bachar el-Assad, renversé en décembre par des forces islamistes. Le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a salué cette décision, affirmant qu’elle «aidera(it) le peuple syrien à se relever après plus d’une décennie de conflit». L’Union européenne, le Royaume-Uni et le Canada avaient déjà assoupli leurs sanctions, intensifiées pendant la guerre civile syrienne.
«Leur donner une chance de grandeur»
«Je vais ordonner l’arrêt des sanctions contre la Syrie pour leur donner une chance de grandeur», a expliqué Donald Trump mardi, indiquant être parvenu à cette décision après des demandes pressantes de son hôte, le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salman. Le président américain en a profité pour critiquer à la fois la gauche et la droite de son pays, les accusant d’avoir mené des interventions sous couvert de «construction nationale» mais d’avoir «détruit bien plus de pays qu’ils n’en ont construits».
Une brève rencontre a eu lieu à Riyad entre Donald Trump et Ahmad al-Chareh, malgré les réticences d’Israël, allié des États-Unis, quant à l’évolution de la situation en Syrie où l’armée israélienne poursuit les frappes qu’elle menait contre le précédent pouvoir. Ahmad al-Chareh, nommé président par intérim après la chute de Bachar el-Assad, déploie une intense activité diplomatique, auprès des pays arabes mais aussi européens.