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Ce que la grève des élèves ne dit pas

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Pour plusieurs, cette manifestation spontanée d’élèves du secondaire est surprenante. Nous avons tendance à associer les grèves à des questions sociales importantes, telles que des projets qui vont à l’encontre de la qualité de vie de la population. Mais là, il n’en est rien. Sur le plan psychologique, tous conviennent que la dépendance des jeunes au cellulaire est le sujet important, voire l’unique sujet. Et si nous faisions fausse route ?

Il y a deux éléments majeurs qui échappent au débat actuel.

Premièrement, il est important de considérer que ces fortes réactions des jeunes peuvent concerner d’abord et avant tout leurs parents. Depuis des décennies, les écrans sont considérés comme le troisième parent par les psychologues. Or, plusieurs parents mettent leurs très jeunes enfants devant les écrans pour avoir un répit, et cela fonctionne. Toutefois, cette expérience crée un lien particulier, voire une forme de lien d’attachement entre l’enfant et son écran (l’écran apaise, l’écran change les idées).

Tentez maintenant de séparer l’adolescent d’un lien aussi significatif et vous constaterez une anxiété de séparation qui mène à de fortes oppositions.

Le deuxième point concerne l’interdit. Il est juste de croire que plusieurs écoliers ne réagissent pas tant à l’interdiction du cellulaire lui-même, mais bien à l’interdit lui-même. Ici encore, tout nous ramène à l’éducation parentale. En fait, l’enfant qui grandit dans un contexte de permissivité développe souvent des problèmes avec les règles et l’encadrement en général.

Comme il n’a pas appris à travailler dans un cadre contraignant qui suscite le développement d’habiletés de conciliation et de contrôle de soi, l’enfant développera plus tard une grande anxiété lorsqu’il sera contraint à un encadrement, comme c’est le cas présentement avec les nouvelles règles scolaires formulées par le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, en prévision de la prochaine rentrée scolaire.

Quand on aime, on protège

Ce qui est paradoxal sur le plan psychologique, c’est que, de façon inconsciente, l’enfant qui a reçu peu d’encadrement mettra tout en œuvre pour que des mesures d’encadrement importantes se déploient à son égard. Nous observons souvent que l’enfant non encadré aura tendance à s’opposer davantage à l’autorité. Ainsi, l’autorité sera amenée à imposer davantage d’encadrement pour contrer l’opposition manifeste de l’enfant.

Nous devons donc collectivement prendre conscience que, par l’opposition, l’enfant teste son entourage pour enfin recevoir l’encadrement dont il a besoin. Car oui, l’encadrement revêt une valeur affective importante. Quand on aime, on protège. En fait, en encadrant l’enfant, on lui envoie simplement le message que nous souhaitons que tout se passe bien pour lui. Nous mettons des balises claires pour qu’il se développe dans des conditions idéales pour son apprentissage et sa socialisation, car il a une valeur à nos yeux.

N’est-ce pas là ce que nos adolescents veulent entendre ?

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