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Cameroun : Vincent-Sosthène Fouda propose réforme mandat révolutionnaire !

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Cameroun Vincent-Sosthène Fouda réforme mandat – l’opposant dévoile une proposition révolutionnaire de transition démocratique avec mandat de 4 ans renouvelable trois fois et cohabitation présidentielle de deux ans. Cette innovation constitutionnelle audacieuse vise à briser le cycle « après Biya c’est le déluge » qui hante l’imaginaire politique camerounais depuis des décennies. La formule propose des élections anticipées à mi-mandat du troisième terme pour préparer une succession républicaine fluide.

Quelle mécanique précise cette réforme démocratique compte-t-elle installer pour transformer l’exercice du pouvoir ?

Mandat présidentiel Cameroun : innovation cohabitation

La proposition constitutionnelle révolutionne l’architecture démocratique camerounaise avec un mécanisme de transmission inédit. Le système prévoit qu’à mi-parcours du troisième et dernier mandat, des élections anticipées seraient organisées pour désigner le successeur.

«Le président élu participerait à la gestion du pays pendant deux ans aux côtés du président sortant, avant de prêter serment», détaille cette innovation démocratique. Cette cohabitation institutionnelle de 24 mois permettrait une formation pratique du futur chef de l’État aux réalités du pouvoir.

Cette transition progressive s’inspire des meilleures pratiques internationales tout en s’adaptant aux spécificités camerounaises. L’objectif affiché vise à «éviter les ruptures institutionnelles brutales» qui caractérisent souvent les changements de régime en Afrique centrale.

Le calendrier électoral modifié supprimerait l’incertitude liée à la succession présidentielle, source majeure d’instabilité politique dans la région. Cette prévisibilité renforcerait la confiance des investisseurs et des partenaires internationaux.

Succession républicaine : fin de l’ère Biya ?

Cette réforme s’attaque directement au syndrome de la personnalisation du pouvoir qui caractérise le régime de Paul Biya depuis 42 ans. «Rien n’a été fait pour renouveler notre élite politique, voilà pourquoi tout le monde pense qu’après Biya c’est le déluge», analyse Vincent-Sosthène Fouda, promoteur de cette initiative constitutionnelle.

La formule de cohabitation présidentielle constitue un laboratoire démocratique unique en Afrique francophone. Elle permettrait de tester la capacité de gouvernance du successeur tout en maintenant la stabilité institutionnelle.

L’innovation vise également à «réconcilier les Camerounais avec la politique» en institutionnalisant la transmission du pouvoir. Cette approche contraste avec les transitions souvent chaotiques observées dans d’autres pays de la sous-région.

Le système proposé s’inscrit dans une «logique de stabilité démocratique, de transparence et de transmission républicaine». Il pourrait servir de modèle pour d’autres États africains confrontés aux défis de l’alternance démocratique.

Cette réforme constitutionnelle audacieuse bénéficie déjà d’un accueil favorable parmi les observateurs politiques qui y voient une solution pragmatique aux blocages institutionnels camerounais.

Cette innovation démocratique peut-elle réellement révolutionner la culture politique camerounaise et inspirer d’autres nations africaines ?

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