Centre accueil femmes Cameroun – un nouveau sanctuaire ouvre ses portes à Yaoundé grâce au partenariat révolutionnaire entre la Fondation Puene Françoise et Hortense Fuller, camerounaise de la diaspora. Cette initiative historique répond à l’explosion de 67% des cas de violences conjugales enregistrés en 2025. Plus de 2.300 femmes battues pourront désormais bénéficier d’un accompagnement professionnel et d’un hébergement sécurisé.

Quels services révolutionnaires ce centre propose-t-il aux victimes camerounaises ?

Violences conjugales : explosion des cas à Yaoundé

Les statistiques de la police judiciaire révèlent une hausse dramatique des signalements de violences domestiques depuis janvier 2025. «Il faut que nous soyons tous interpellés», déclare avec force Claudette Ngameni de la Fondation Puene Françoise lors de l’inauguration officielle.

Ce centre d’accueil pionnier dispose de 45 lits d’urgence et d’une équipe pluridisciplinaire comprenant psychologues, assistantes sociales et juristes spécialisés. L’accompagnement gratuit s’étend sur 6 mois maximum par bénéficiaire.

Les femmes victimes accèdent également à des formations professionnelles rémunérées : couture, informatique, cuisine, permettant une réinsertion économique durable. «Nous voulons briser le cycle de la dépendance», précise Hortense Fuller, mécène principal du projet.

La collaboration avec les commissariats de Yaoundé 1er, 2ème et 3ème garantit des transferts sécurisés 24h/24 vers le centre, situé dans un lieu tenu secret pour protéger les résidentes.

Magistrats mobilisés : justice rapide pour femmes

L’Association Nationale pour le Bien-être Familial organise actuellement une formation intensive de 72 heures destinée aux magistrats et médecins légistes. Cette sensibilisation cible spécifiquement les procédures d’urgence dans les affaires de violences conjugales.

«Quand les femmes se taisent, elles meurent silencieusement», martèle Dr Sandra Metiba, coordinatrice du programme de formation. Les participants apprennent les nouvelles grilles d’évaluation des traumatismes et les circuits judiciaires accélérés.

Quinze magistrats du tribunal de première instance de Yaoundé participent à ce module pilote qui sera étendu à Douala et Garoua d’ici septembre 2025. L’objectif : réduire de 50% les délais de traitement des plaintes.

Cette révolution judiciaire s’accompagne d’une hotline gratuite (8422) opérationnelle depuis le 15 juin, recevant déjà 180 appels quotidiens. Les témoignages affluent, brisant progressivement l’omerta qui entoure ces drames familiaux.

Le partenariat avec les ONG internationales permet également des évaluations psychologiques spécialisées, crucial pour les procédures pénales.

Ce centre d’accueil pour femmes au Cameroun peut-il vraiment transformer la lutte contre les violences conjugales ?