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Luc Messi Atangana, maire de Yaoundé, vient de recadrer fermement les moto-taximen de Yaoundé 3 lors d’une rencontre houleuse ce jeudi 18 juin 2025 à l’Hôtel de ville. Cette convocation d’urgence fait suite à une lettre de protestation explosive du Synacopcam adressée au Ministère de la Décentralisation, accusant la municipalité de « dérives administratives et d’abus d’autorité« . Le face-à-face promet de redéfinir les règles du transport urbain dans la capitale camerounaise.
Les tensions entre l’autorité municipale et les conducteurs de motos-taxis atteignent un point de rupture critique.
Synacopcam dénonce les « abus d’autorité » de Yaoundé
Le Syndicat National des Conducteurs Professionnels du Cameroun (Synacopcam) a franchi le Rubicon en saisissant directement le ministère de tutelle. Cette escalade administrative révèle l’ampleur du malaise entre les moto-taximen et l’équipe de Luc Messi Atangana.
Face à ces accusations graves, le maire de Yaoundé a réaffirmé avec force que « la régulation du transport urbain relève de la compétence exclusive de la Communauté Urbaine de Yaoundé ». Une manière diplomatique de rappeler aux syndicalistes leurs limites institutionnelles.
Fait notable : plusieurs membres du Synacopcam, dont Marius Tchouoffo, se sont publiquement désolidarisés de cette lettre controversée. Ces dissidents privilégient désormais « une collaboration constructive avec la municipalité », créant une fracture au sein même du syndicat.
Le Commissaire central met en garde contre les débordements
Le Commissaire central n°3 a apporté son soutien au maire, soulignant que « Yaoundé fait preuve de plus de tolérance qu’ailleurs ». Cette déclaration résonne comme un avertissement aux moto-taximen tentés par des actions plus radicales.
Luc Messi Atangana a conclu la séance en appelant « au dialogue, au respect des zones de stationnement et à une attitude citoyenne, pour une mobilité plus fluide dans la capitale ». Un appel au calme qui cache mal les tensions persistantes entre autorités municipales et acteurs du transport informel.
Cette régulation renforcée s’inscrit dans la politique d’amélioration de la circulation et de la sécurité routière à Yaoundé. Les mesures controversées visent notamment à discipliner le stationnement anarchique des motos-taxis dans les artères principales de la ville.
Cette crise révèle-t-elle les limites du dialogue social dans la gestion du transport urbain camerounais ?