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Issa Tchiroma candidat présidentielle 2025 Cameroun – Les attaques sont frontales et sans précédent. Dans sa « Lettre aux Camerounais », Issa Tchiroma Bakary ne mâche pas ses mots contre le système qu’il a pourtant longtemps servi. L’ancien ministre livre un réquisitoire implacable contre 42 ans de pouvoir, qualifiant le régime de « bout de souffle » et appelant Paul Biya à « se retirer avec dignité ». Ces déclarations chocs d’un proche du pouvoir marquent une rupture historique dans la politique camerounaise.
« Un régime à bout de souffle qui entraîne la Nation vers l’effondrement »
Issa Tchiroma ne prend pas de gants dans son attaque du système Biya. «Le péril est là : celui d’un régime à bout de souffle, qui entraîne la Nation vers un effondrement aussi prévisible qu’inacceptable», écrit-il sans détour.
L’ancien ministre enfonce le clou : «Notre pays a été dirigé, des décennies durant, par une même vision, un même système. Ce modèle, longtemps érigé en rempart de stabilité, a progressivement étouffé les élans de progrès, paralysé nos institutions et brisé le lien de confiance entre l’État et ses citoyens.»
Plus dur encore : «Aujourd’hui, le peuple dit : « Trop, c’est trop. » Je l’entends. Je le comprends. Je le rejoins.»
« Le moment est venu de se retirer avec dignité »
L’attaque la plus directe vise personnellement Paul Biya. «Je le dis avec gravité : le moment est venu pour le régime en place de se retirer avec dignité», lance Tchiroma dans une phrase qui fait l’effet d’une bombe politique.
Il justifie cette sortie fracassante : «Pour la première fois depuis l’indépendance, une élection présidentielle pourrait se tenir sans la candidature du président actuel. Un pays ne peut exister au service d’un homme. Il doit vivre au service de son peuple.»
Système « centralisé », « figé », « éloigné des réalités modernes »
Les critiques systémiques pleuvent dans le manifeste de Tchiroma. «Le modèle en place depuis des décennies a montré ses limites : trop centralisé, trop fermé, trop éloigné des réalités du monde moderne», assène-t-il.
«Il est temps de rompre avec les vieilles habitudes, de tourner la page d’un système figé», poursuit l’ancien fidèle de Biya devenu opposant.
Sur la centralisation excessive : «La centralisation a échoué», tranche-t-il, proposant même un référendum sur le fédéralisme.
Ces attaques d’une violence inouïe venant d’un ancien pilier du régime confirment-elles l’isolement croissant de Paul Biya à l’approche de 2025 ?