Le Comité national olympique et sportif du Cameroun maintient le statu quo dans l’attente des élections prévues, révèle l’assemblée générale ordinaire tenue hier au Palais des Congrès de Yaoundé. Cette décision stratégique intervient alors que plusieurs fédérations sportives nationales traversent une période de transition délicate, suscitant de vives interrogations sur l’avenir du mouvement olympique camerounais.

Renouvellement des organes dirigeants suspendu jusqu’aux élections

L’assemblée générale ordinaire a confirmé que « les présidents des fédérations civiles nationales ainsi que les présidents des comités régionaux olympiques devaient se prononcer sur le renouvellement des organes dirigeants au sein de leurs associations ».

Cette position prudente répond aux exigences statutaires en vigueur au Cameroun. Le ministre des Sports et de l’Éducation physique, Narcisse Mouelle Kombi, a d’ailleurs précisé les enjeux de cette transition institutionnelle cruciale.

Plusieurs défis majeurs attendent le futur leadership, notamment le renouvellement des organes dirigeants du CNOSC et la restructuration de certaines fédérations en difficulté.

Enjeux financiers et préparation olympique au cœur des débats

L’assemblée a également abordé les questions budgétaires critiques pour 2025. « Il a été demandé aux fédérations sportives de convoquer leur assemblée générale », confirmant la volonté de transparence financière.

Le plan d’action 2025 prévoit des investissements substantiels pour la préparation des athlètes de niveau continental, incluant des bourses de formation pour les talents émergents.

Cette période transitoire soulève des questions sur la continuité des programmes de développement sportif.

Le maintien du statu quo permettra-t-il réellement d’assurer une transition sereine vers les nouvelles instances dirigeantes ?