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Polémique explosive ! Sam Séverin Ango élites Sud Cameroun controverse éclate après l’appel anti-Biya. L’ancien MRC devenu militant RDPC accuse sur Canal 2 International une « instrumentalisation » orchestrée par des sympathisants MRC qui se font passer pour la « grande élite du Sud ». Il dénonce violemment le journalisme camerounais qui traite ce « menu fretin » en Une. Les révélations fracassantes divisent l’opinion politique à quelques mois de l’échéance 2025.
L’affrontement télévisé sur Canal Presse révèle les fractures profondes au sein de l’élite camerounaise. Face à Roger Justin Noah du MRC, Sam Séverin Ango livre une charge sans précédent contre les médias et l’opposition.
Sa proposition de titre alternatif en dit long : « Des militants MRC de la région du Sud demandent à Paul Biya de ne plus se représenter« . Une reformulation qui vise à délégitimer totalement l’initiative des élites sudistes.
Journalisme camerounais sous le feu des critiques
Le ton de Sam Séverin Ango ne souffre d’aucune ambiguïté concernant le traitement médiatique de l’affaire. « Je regrette le journalisme camerounais parce qu’en réalité de la part des quotidiens supposés sérieux : Le Messager, Émergence et Mutations, qui prennent quelque chose qui relève du menu fretin et décident d’en faire des grandes Unes quand même« , attaque-t-il frontalement.
L’ancien journaliste, passé du MRC au RDPC, exprime ses inquiétudes : « Je suis inquiet pour l’avenir de notre communication journalistique. Qui sont-ils ces gens qui parlent pour le Sud ?«
Ses accusations ciblent précisément le professeur Aba’a Oyono Jean Calvin, qu’il présente comme le véritable orchestrateur. « Monsieur Aba’a Oyono Jean Calvin est aujourd’hui un sympathisant du MRC. C’est lui qui a instrumentalisé ce petit monde en se faisant passer pour la grande élite du Sud« , affirme-t-il avec conviction.
Cette stratégie de délégitimation s’appuie sur sa connaissance personnelle des protagonistes : « Ils sont tous du MRC, je les ai côtoyés par le passé« . Un argument d’autorité qui vise à décrédibiliser l’initiative.
Sam Séverin Ango adopte un discours aux accents identitaires particulièrement marqués : « Le MRC ne passera pas par le Sud pour accéder au pouvoir« . Une déclaration qui révèle les tensions géopolitiques internes au Cameroun.
Roger Noah contre-attaque : bilan catastrophique du Sud
La riposte du MRC ne se fait pas attendre. Roger Justin Noah dresse un réquisitoire implacable du bilan de Paul Biya dans sa région d’origine.
« En 43 ans de règne, qu’est-ce que le Sud a reçu ? Pas grand-chose« , interroge-t-il de manière rhétorique. Son témoignage personnel frappe par sa précision : « J’étais embarrassé de constater que le tronçon Mbalmayo-Sangmélima est impraticable alors que le chef de l’État y est originaire« .
L’infrastructure routière devient le symbole de l’abandon : « Vous avez la route Ebolowa-Kribi, en passant par Akom 2, à plusieurs reprises on a parlé de financement. Les populations ont même manifesté mais les travaux n’ont pas véritablement commencé« .
Le paradoxe géographique illustre l’absurdité de la situation : « Pour partir d’Ebolowa pour Kribi, vous devez passer par le Centre« . Un détour révélateur de l’état des infrastructures dans la région présidentielle.
Noah élargit le diagnostic aux services de base : « Il y a des coins au Sud où on n’a jamais eu accès à l’électricité, où on n’a pas d’eau. Et cela favorise les maladies hydriques« .
L’ironie de la situation frappe : même l’Extrême-Nord, traditionnellement considéré comme la région la plus défavorisée, ne détient plus le monopole du sous-développement.
Cette polémique révèle les enjeux de l’élection présidentielle de 2025. Le Sud, bastion historique de Paul Biya, montre des signes de lassitude face aux promesses non tenues.
L’offensive de Sam Séverin Ango traduit les inquiétudes du RDPC face à cette érosion électorale dans le fief présidentiel. Sa stratégie consiste à délégitimer les critiques en les réduisant à une manipulation de l’opposition.
Le débat dépasse la simple polémique politique pour interroger le rôle des médias camerounais. Les accusations de complaisance journalistique révèlent les pressions exercées sur la presse nationale.
Cette séquence médiatique illustre parfaitement les tensions pré-électorales qui agitent le Cameroun. Entre loyauté régionale et exigence de développement, les élites du Sud naviguent dans des eaux troubles.
L’avenir politique du Cameroun se joue en partie dans cette bataille pour le contrôle narratif de la région présidentielle. Sam Séverin Ango et le RDPC tentent de préserver leur monopole sur la représentativité sudiste face à une contestation croissante.
Cette polémique annonce-t-elle une recomposition politique majeure dans le Sud camerounais ?