L’affaire des sexes volés à Yaoundé implique 5 personnes déférées devant le procureur le 12 juin 2025, révélant un réseau criminel inédit dans les quartiers Damas et Ahala. Cette enquête extraordinaire menée par la gendarmerie nationale transforme définitivement la perception de la criminalité urbaine camerounaise en dévoilant des pratiques mystiques troublantes. L’affaire promet de bouleverser la compréhension des délits occultes au Cameroun.

Révélations troublantes sur ce réseau criminel

Cinq jeunes hommes âgés entre 20 et 30 ans affirment avoir perdu leur sexe dans une intervention mystérieuse. L’enquête préliminaire du 12 juin dernier révèle des circonstances particulièrement troublantes dans cette affaire inédite.

«Il était question de faire un examen des organes génitaux externes de ces individus qui prétendaient avoir perdu leurs sexes suite à un contact avec un autre individu», déclare le médecin Jean-Luc Bengono Obe, chef du centre médical de la gendarmerie nationale lors de cette expertise médicale cruciale.

Sept personnes ont été conduites à la compagnie de gendarmerie de Yaoundé II à Elobi pour les besoins de l’enquête. Le commandant de compagnie a ordonné un examen médical approfondi pour élucider cette affaire mystérieuse.

Expertise médicale révèle la vérité choquante

L’examen médical effectué par les experts révèle des conclusions surprenantes sur l’état réel des victimes présumées. Le docteur Bengono Obe a procédé à une expertise minutieuse des organes génitaux des plaignants.

«Nous avons remarqué qu’aucun n’avait d’anomalie particulière au niveau de ses organes génitaux concernés», précise le médecin expert lors de cette consultation extraordinaire à l’hôpital central de Yaoundé.

L’expertise révèle plutôt une diminution de la taille des organes génitaux chez certains individus. Cette découverte remet en question les témoignages initiaux des victimes présumées de vol mystique.

Le capitaine Mbida Avele confirme l’envoi de ces jeunes victimes présumées devant le tribunal de première instance de Yaoundé-Centre. La procédure judiciaire suit son cours normal malgré la nature inhabituelle de l’affaire.

Cette enquête soulève des questions fondamentales sur les croyances populaires et la réalité médicale au Cameroun. Les autorités invitent la population à éviter la diffamation et les troubles à l’ordre public.