Le Cameroun franchit une étape décisive dans la protection marine mondiale. Représenté à la 3e conférence des Nations Unies sur l’océan (UNOC-3) à Nice, le pays s’engage activement dans l’Accord BBNJ pour la biodiversité marine. Cette initiative révolutionnaire promet de transformer la gestion des écosystèmes marins camerounais et africains.

Paul Biya positionne le Cameroun en leader écologique

Le président camerounais, représenté par Hélé Pierre, ministre de l’Environnement, a saisi cette occasion stratégique pour renforcer l’image internationale du pays. «Le Cameroun poursuivra ses efforts aux côtés de la communauté internationale en vue d’un futur durable pour l’océan», a déclaré officiellement le représentant présidentiel.

Cette déclaration s’inscrit dans une démarche ambitieuse visant à mobiliser les acteurs pour «accélérer l’action et mobiliser les acteurs pour conserver et utiliser durablement l’océan». Le ministre a particulièrement insisté sur l’implication active du Cameroun dans les négociations en cours.

Un accord révolutionnaire pour la biodiversité marine

L’Accord BBNJ (Biodiversity Beyond National Jurisdiction) représente un tournant majeur pour la protection des océans mondiaux. Cet instrument juridique international sur la pollution plastique comprend notamment des mesures strictes pour le milieu marin.

Le Cameroun rejoint ainsi une union sacrée de nations déterminées à préserver la biodiversité marine. Cette adhésion témoigne de la volonté présidentielle d’assurer la protection des écosystèmes marins, particulièrement cruciaux pour le développement économique du pays.

L’engagement camerounais dans cette initiative mondiale souligne l’importance accordée par Yaoundé à la préservation environnementale et au positionnement géopolitique du pays en Afrique centrale.

Comment cette adhésion transformera-t-elle concrètement la gestion des côtes camerounaises?