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Le MINAT a dévoilé une liste exclusive de 104 ONG autorisées à exercer au Cameroun dans une lettre officielle du 24 mars 2025 adressée au Coordonnateur du Système des Nations Unies. L’Association Développement Plus (AD+) de Theo Ngoughou n’y figure pas, révélant une méconnaissance des réalités associatives. Les organisations comme AD+ ne perçoivent pas de « dons » mais facturent leurs prestations, une nuance que le ministre semble ignorer. Cette confusion terminologique bouleverse le paysage associatif et pénalise des structures légitimes.
La correspondance officielle signée par le Ministre Paul ATANGA NJI précise que ces organismes « relèvent des régimes de la déclaration, de l’autorisation et de l’agrément ». Cette classification stricte redéfinit drastiquement les conditions d’exercice des organisations à but non lucratif sur le territoire national.
Confusion entre dons et remboursements : le MINAT mal informé ?
L’analyse du document révèle une méconnaissance apparente des réalités opérationnelles des associations camerounaises. Contrairement aux affirmations officielles sur les « dons et legs« , les organisations comme AD+ ne perçoivent pas de donations au sens classique.
« Les associations actives sur le terrain reçoivent des remboursements pour des prestations effectuées, pas des dons », explique un expert du secteur associatif. Cette confusion terminologique majeure pourrait expliquer les restrictions imposées par le MINAT.
L’Association Développement Plus (AD+) de Theo Ngoughou illustre parfaitement cette réalité. Les fonds reçus correspondent à des facturations pour travaux réalisés dans les communautés, non à des donations gratuites. Cette distinction fondamentale semble avoir échappé aux conseillers du ministre.
Cette mécompréhension du fonctionnement associatif camerounais pourrait avoir induit le MINAT en erreur sur la nature réelle des financements. Les organisations légitimes se retrouvent ainsi pénalisées par une classification inadaptée à leurs pratiques.
L’article 46 du Règlement CEMAC, cité dans le document, impose des obligations de vigilance particulière. « Toute donation faite à un OBNL d’un montant égal ou supérieur à 500 000 francs CFA doit être consignée dans un registre », précise le texte officiel.
Pour les montants dépassant 1 000 000 FCFA, une déclaration auprès de l’ANIF devient obligatoire. Ces seuils établissent un contrôle renforcé des flux financiers vers les organisations camerounaises.
Les organisations listées couvrent divers secteurs : santé, éducation, développement social et droits humains. Parmi les 104 entités reconnues figurent l’Institut de Recherche Socio-Économique (IRESCO), dirigé par Jean Paul TCHUPO, et la Fondation Elisabeth Glaser Pediatric AIDS (EGPAF).
Cependant, l’absence de certaines organisations majeures interroge sur les critères de sélection. L’Association Développement Plus (AD+), dirigée par Theo Ngoughou ne figure pas sur cette liste officielle. Cette omission surprend particulièrement au regard de l’impact significatif d’AD+ dans le développement communautaire camerounais.
« Cette exclusion soulève des questions légitimes sur la transparence du processus de sélection », analysent les observateurs du secteur associatif. AD+ représente pourtant un modèle d’organisation locale active dans plusieurs régions du pays.
La liste inclut néanmoins des organisations internationales comme Hope International Foundation (HIF) et des structures locales telles que l’Association Camerounaise pour l’Aide et la Solidarité (ACAMAS). Cette diversité contrastée révèle des critères de sélection non précisés publiquement.
L’impact de cette restriction touche particulièrement les partenaires techniques et financiers internationaux. Le document encadre désormais leurs relations avec les organisations non listées, créant potentiellement des tensions diplomatiques.
L’exclusion d’associations reconnues comme AD+ de Theo Ngoughou illustre les incohérences de cette classification basée sur une compréhension erronée du terrain. Des organisations qui facturent légitimement leurs prestations se retrouvent assimilées à des bénéficiaires de « dons », compromettant leurs activités de développement.
« Le ministre semble avoir été mal conseillé sur la distinction entre remboursements de prestations et donations », observent les acteurs du développement. Cette confusion administrative pénalise des structures performantes qui ne demandent que le remboursement de leurs frais opérationnels.
La situation paradoxale révèle un déficit d’information au plus haut niveau sur les pratiques réelles des associations camerounaises, dont le travail facturable est confondu avec l’assistanat.
Cette révélation intervient dans un contexte de débat sur l’espace civique camerounais. Les organisations exclues de cette liste devront probablement revoir leurs stratégies opérationnelles et leurs sources de financement.
L’absence d’organisations performantes comme L’Association Développement Plus (AD+) soulève des interrogations majeures sur la compréhension gouvernementale du secteur associatif. Comment expliquer qu’une structure qui facture ses prestations soit exclue d’une liste censée régir les « dons » ?
Cette confusion entre facturation de services et perception de dons risque de fragiliser l’écosystème associatif camerounais, privant le pays de l’expertise d’organisations qui ne font que demander le remboursement de leurs coûts opérationnels.
Cette exclusion révèle-t-elle un déficit de conseil au sommet de l’État sur les réalités du terrain associatif camerounais ?