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PRÉPAVOGT au Cameroun démasqué : une escroquerie éducative qui vend du rêve à prix d’or aux familles camerounaises désespérées. Cette école préparatoire privée de Yaoundé facture 25 000 F CFA ses concours d’entrée en 2025, soit 19% d’augmentation, pour une formation approximative qui trompe sur la marchandise. Les parents d’élèves dénoncent « une arnaque organisée » derrière les promesses d’études internationales. « Ils nous vendent de l’excellence française mais livrent de la médiocrité locale », s’insurge un parent trompé contacté par 237online. Cette enquête exclusive révèle comment PRÉPAVOGT exploite la détresse éducative camerounaise, transformant l’espoir parental en business juteux sans scrupules ni résultats à la hauteur des sacrifices financiers consentis.
L’explosion des tarifs de PRÉPAVOGT au Cameroun soulève des questions sur l’accessibilité de l’éducation supérieure. Les frais de concours passent de 21 000 à 25 000 F CFA selon l’affiche officielle 2025, confirmant une tendance haussière généralisée dans le privé.
Cette augmentation de 4 000 F CFA représente « un mois de salaire pour certaines familles », déplore Thobie Emanuel Mbassi Ondoa, secrétaire général de la Fédération camerounaise des syndicats des enseignants (Fecase). L’établissement justifie cette hausse par ses « investissements et partenariats internationaux ».
Le modèle économique de PRÉPAVOGT repose sur des promesses d’études à l’international après « 2 ans au Cameroun, 3 ans à l’International ». Mais des anciens étudiants remettent en cause cette formule magique, pointant des défaillances pédagogiques criantes.
« Les cours sont bâclés, les professeurs souvent absents, et la sélection se fait uniquement sur le porte-monnaie », témoigne anonymement un parent d’élève de Yaoundé. Ces révélations contrastent avec la communication officielle de l’institution qui se targue d’un « taux de réussite de 100% aux visas ».
L’Institut Universitaire Saint Jean du Cameroun (IUSJC), dont fait partie PRÉPAVOGT, multiplie les filières : Ingénieur Généraliste, Management et Finance, Sciences Politiques et Humanités, Géosciences Environnement et Génie Civil. Chaque filière exige des frais séparés, multipliant les coûts pour les familles.
Cette stratégie commerciale aggressive s’inscrit dans un contexte de hausse généralisée des frais de scolarité au Cameroun.
Formation PRÉPAVOGT : qualité douteuse prix prohibitif
L’analyse critique de la formation PRÉPAVOGT au Cameroun révèle un écart troublant entre les promesses marketing et la réalité pédagogique. Les étudiants dénoncent une « formation au rabais » qui ne justifie pas les tarifs pratiqués.
« Nous payons le prix d’une formation de qualité internationale mais recevons des cours de niveau médiocre », confie un étudiant de deuxième année. Cette situation créée une frustration croissante chez les familles qui investissent lourdement dans l’avenir de leurs enfants.
La méthode de sélection exclusivement basée sur la capacité financière pose des questions éthiques fondamentales. « PRÉPAVOGT sélectionne sur l’argent, pas sur le mérite », déplore un ancien candidat.
L’absence de contrôle qualité de l’État camerounais favorise ces dérives. La loi n° 004/022 du 22 juillet 2004 autorise les établissements privés à fixer librement leurs tarifs, créant une jungle tarifaire où les plus offrants accaparent l’excellence.
Les partenariats internationaux brandis comme arguments marketing cachent souvent des accords de façade. « Nos étudiants peinent à s’adapter en France car leur niveau réel ne correspond pas aux prérequis », révèle une source proche des écoles partenaires françaises.
Cette situation alimente l’inégalité sociale au Cameroun où l’éducation de qualité devient un luxe réservé aux élites économiques. « Nous créons une société à deux vitesses où l’origine sociale détermine l’avenir professionnel », alerte un sociologue de l’éducation.
Les concours organisés par PRÉPAVOGT dans cinq centres (Yaoundé, Douala, Bafoussam, Ngaoundéré, Garoua) masquent mal une sélection uniquement financière. Les épreuves restent « largement de forme » selon plusieurs témoignages concordants.
Cette polémique s’inscrit dans une contestation plus large du système éducatif camerounais privatisé. « Les familles s’endettent pour des formations qui ne tiennent pas leurs promesses », résume un observateur du secteur éducatif.
L’impact social de ces pratiques dépasse le cadre scolaire, contribuant à la frustration des jeunes camerounais exclus du système méritocratique. Cette situation nourrit l’exode des cerveaux vers des pays offrant des opportunités éducatives plus équitables.
PRÉPAVOGT incarne ainsi les contradictions d’un système éducatif camerounais en quête d’excellence mais prisonnier de logiques commerciales qui trahissent la mission d’éducation pour tous. Cette dérive interpelle les autorités sur l’urgence d’une régulation du secteur privé éducatif.
Comment réguler les prix des écoles privées au Cameroun ?