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La visite du général Hubert Bonneau, patron de la Gendarmerie française, déclenche une controverse majeure au Cameroun. Arrivé le 8 juin à Yaoundé pour deux jours, ce déplacement intervient à quatre mois seulement de la présidentielle d’octobre 2025. Les partis souverainistes dénoncent une « ingérence » française dans les affaires sécuritaires camerounaises, ravivant le débat sur l’indépendance réelle du pays vis-à-vis de son ancienne puissance coloniale.
Les souverainistes crient à l’ingérence française
« Alors que notre nation se prépare à une échéance électorale cruciale, nous estimons que de telles visites ne sont plus acceptables », a lancé Serge Espoir Matomba, premier secrétaire du parti Purs. Cette position reflète une frustration croissante face à l’influence française persistante.
Le parti souverainiste dénonce « cette présence étrangère » et exige que « les décisions sécuritaires soient prises exclusivement par les Camerounais, pour les Camerounais ». Une critique directe de la coopération sécuritaire franco-camerounaise vieille de plus de 60 ans.
L’opposition reproche également à Paris son soutien tacite au pouvoir de Paul Biya et son absence de plaidoyer pour l’alternance démocratique.
Un partenariat sécuritaire renforcé malgré les critiques
Durant sa visite, le général Bonneau s’est entretenu avec les hauts responsables camerounais, notamment Galax Yves Landry Etoga et Joseph Beti Assomo. Il a visité l’École internationale des forces de sécurité d’Awaé, où plus de 8 000 stagiaires de 25 pays africains ont été formés avec le soutien technique français.
« Je suis ici pour refonder un partenariat avec l’Afrique, fondé sur la réciprocité », a déclaré Bonneau, évoquant la vision d’Emmanuel Macron. La France maintient ses experts dans plus de 70 écoles militaires mondiales, dont une vingtaine en Afrique subsaharienne.
Cette coopération militaire française au Cameroun, si proche de l’élection présidentielle, alimente-t-elle vraiment les soupçons d’ingérence politique ?