Paul Biya reçoit le soutien officiel des personnes handicapées camerounaises pour la présidentielle 2025 lors d’une cérémonie historique le 16 mai dernier à Douala. L’Association camerounaise des personnes handicapées pour la sensibilisation et la lutte contre la poliomyélite proclame publiquement son choix électoral à travers Martin Nsim Klassini. Cette mobilisation exceptionnelle de la communauté des handicapés transforme le paysage politique national, révélant l’engagement citoyen d’une frange souvent marginalisée. Une démarche qui bouleverse les codes traditionnels de communication politique au Cameroun.

Soutien handicapés Paul Biya : engagement historique

Martin Nsim Klassini déclare solennellement que « le choix de Paul Biya comme candidat à la prochaine présidentielle est amplement justifié ». Cette prise de position publique marque un tournant décisif dans l’implication politique des personnes en situation de handicap au Cameroun.

Le président de l’Association explique que « nous sommes handicapés, c’est parce que nous avons été victimes de cette maladie qu’est la polio ». Cette confession personnelle ajoute une dimension émotionnelle forte à leur engagement politique collectif.

L’événement du 16 mai 2025 à Douala rassemble les membres de cette association nationale, témoignant d’une organisation structurée et déterminée à peser dans les échéances électorales. Cette mobilisation illustre parfaitement l’évolution de la conscience citoyenne des communautés traditionnellement exclues du débat public.

Candidature Biya 2025 : mobilisation tous handicaps

L’Association camerounaise réunit différents types de handicaps sous une même bannière électorale. Martin Nsim Klassini souligne que « nous voulons qu’il continue de nous soutenir » face aux défis quotidiens rencontrés par cette communauté vulnérable.

Cette démarche politique s’inscrit dans la continuité des politiques publiques favorables aux personnes handicapées menées depuis des décennies. Le choix de Douala comme cadre de cette annonce révèle la dimension nationale de cette mobilisation citoyenne.

La déclaration publique de soutien transforme ces citoyens en acteurs politiques à part entière, démontrant que le handicap n’exclut nullement de l’engagement démocratique. Cette évolution sociétale majeure redéfinit les contours de la participation politique au Cameroun, ouvrant de nouvelles perspectives d’inclusion citoyenne.

Cette mobilisation handicapée influencera-t-elle d’autres communautés vulnérables ?