Une révélation bouleversante vient d’ébranler le paysage politique camerounais. Mounouna Foutsou, actuel ministre de la Jeunesse et de l’Éducation Civique, a été officiellement désigné ministre intérimaire au Ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle selon un communiqué du Secrétaire Général du Premier Ministère lu ce vendredi 27 juin 2025 au journal de 17h-18h. Cette nomination stratégique marque un tournant décisif dans la gestion gouvernementale camerounaise.

► Foutsou cumule deux portefeuilles ministériels clés

Cette désignation exceptionnelle fait de Mounouna Foutsou l’une des personnalités les plus influentes du gouvernement camerounais. L’ingénieur civil de 58 ans, originaire de l’Extrême-Nord, se retrouve désormais à la tête de deux ministères stratégiques pour l’avenir de la jeunesse camerounaise.

« Cette décision reflète la confiance renouvelée du Président Paul BIYA envers les capacités de gestion du ministre Foutsou », confie une source. L’homme politique du RDPC, qui avait récemment défrayé la chronique lors de son agression à Bruxelles par la Brigade Anti-Sardinards en mars 2025, confirme ainsi sa stature d’homme fort du régime.

→ Double expertise au service de l’emploi des jeunes

Cette nomination intérimaire intervient dans un contexte particulier où le Cameroun fait face à des défis majeurs en matière d’emploi des jeunes. Avec plus de 60% de la population âgée de moins de 25 ans, la synergie entre les deux ministères pourrait déboucher sur des politiques publiques plus cohérentes.

Mounouna Foutsou, diplômé de l’École Polytechnique de Yaoundé et de l’INSA de Lyon, apporte une expertise technique reconnue. « Son expérience du terrain, notamment avec les programmes PAJER-U qu’il a coordonnés, constitue un atout majeur », souligne un observateur de la vie politique camerounaise.

L’ancien Secrétaire d’État aux Enseignements Secondaires (2009-2015) devra désormais jongler entre la promotion de l’éducation civique et le développement de la formation professionnelle. Cette double casquette pourrait faciliter l’harmonisation des politiques jeunesse et emploi, un défi récurrent pour l’administration camerounaise.

Les premières réactions de la société civile se font déjà entendre. Les organisations de jeunesse saluent cette décision qui pourrait accélérer la mise en œuvre de programmes d’insertion professionnelle plus efficaces.