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Attaque meurtrière à Manda dans le département du Noun : trois membres des forces de l’ordre camerounaises ont perdu la vie ce mercredi 18 juin 2025 lors d’une embuscade séparatiste. L’adjudant-chef Eva Albert Raymond, le Sergent Georges Patrick Yaman du 51e Bataillon d’Infanterie motorisée, et le maréchal de logis Boris Poupembop sont tombés sous les balles des assaillants ambazoniens. Un policier grièvement blessé a été évacué vers Bafoussam.
Cette tragédie illustre la persistance de l’insécurité dans cette zone frontalière stratégique entre l’Ouest et le Nord-Ouest camerounais.
Embuscade mortelle au marché périodique de Manda
Les trois militaires se dirigeaient vers le marché périodique du village Manda pour assurer la couverture sécuritaire lorsqu’ils sont tombés dans le piège tendu par les séparatistes. Selon la compagnie de gendarmerie du Noun citée par Camnews, l’attaque s’est déroulée dans l’arrondissement de Magba.
Le policier survivant, dans un état critique, a été immédiatement transporté au Centre hospitalier régional de Bafoussam Kouekong. Cette évacuation d’urgence témoigne de la gravité de ses blessures dans cette attaque qui endeuille une fois de plus les forces camerounaises.
L’arrondissement de Magba paie le prix fort de sa proximité géographique avec le Nord-Ouest, épicentre de la crise anglophone qui secoue le Cameroun depuis 2016.
Noun sous la menace constante des séparatistes ambazoniens
Depuis 2019, les villages Koula, Forrongain et Maloungoure subissent régulièrement les assauts des combattants ambazoniens. Ces attaques répétées ont provoqué l’exode de nombreuses familles vers des zones plus sûres, transformant cette partie du Noun en territoire de non-droit.
« Les groupes armés anglophones continuent de traverser à pied la petite frontière », révèle notre enquête. Ces incursions visent principalement l’approvisionnement en nourriture et provisions dans les villages frontaliers camerounais.
Magba, dernier rempart entre l’Ouest et l’Adamaoua, fait également face à des violences agro-pastorales. Les massacres de bétails se multiplient, attribués par la population locale aux mêmes séparatistes ambazoniens.
Cette situation explosive maintient les populations dans une psychose permanente, les villages restant exposés aux attaques à tout moment.
Cette nouvelle tragédie relancera-t-elle le débat sur le renforcement sécuritaire de la zone frontalière Ouest-Nord-Ouest ?