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Cameroun : Le Sénat dit non aux discours de haine

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Le Sénat au Cameroun lance un cri d’alarme face à la recrudescence inquiétante des discours haineux qui minent l’unité nationale à l’approche de l’élection présidentielle d’octobre 2025. Marcel Niat Njifenji, président de la chambre haute depuis 12 ans, a ouvert la deuxième session ordinaire de l’année législative en appelant solennellement les citoyens « à ne pas prêter l’oreille aux prophètes du chaos ». Cette prise de position marque une étape décisive dans la lutte institutionnelle contre les atteintes à la cohésion sociale camerounaise.

La mise en garde du Sénat camerounais résonne comme un rappel à l’ordre face aux tentatives de manipulation de l’opinion publique. Les sénateurs, réunis dans le nouvel hémicycle de Mballa II à Yaoundé, ont été témoins d’un discours d’ouverture particulièrement ferme sur les dérives actuelles.

Marcel Niat Njifenji, âgé de 91 ans et successeur constitutionnel du chef de l’État, a particulièrement insisté sur « l’importance de la session qui s’ouvre » dans un contexte pré-électoral tendu. Le doyen de la politique camerounaise a évoqué les défis majeurs qui attendent le pays dans les prochains mois.

La chambre haute pointe du doigt « certaines mauvaises habitudes » qui gangrènent le débat public camerounais. Ces comportements, selon l’institution, « perdent » la société en alimentant des divisions communautaires dangereuses.

L’accent est mis sur la responsabilité collective face aux « propos attentoires à l’unité nationale et au vivre ensemble » qui se multiplient sur les réseaux sociaux et dans certains médias. Cette vigilance institutionnelle témoigne de l’urgence de la situation.

Le président du Sénat a également rappelé l’obligation de préserver « le climat sociopolitique » caractérisé par « les propos attentoires » qui nuisent à la stabilité du pays. Cette intervention directe du numéro 2 de l’État révèle l’ampleur des préoccupations au sommet de l’État.

Marcel Niat Njifenji met en garde contre les « prophètes du chaos »

Le message du Sénat camerounais va au-delà du simple rappel institutionnel. Marcel Niat Njifenji a spécifiquement visé « les tentatives de manipulation de l’opinion publique » qui cherchent à fragiliser les fondements de la République.

L’expression « prophètes du chaos » utilisée par le président de la chambre haute désigne clairement les acteurs politiques et médiatiques qui attisent les tensions ethniques et régionales. Cette formule percutante traduit l’exaspération des institutions face à la dérive du débat public.

Le Sénat pointe notamment les « polémiques sans objet et le développement systématique d’institutions ». Ces pratiques, selon l’analyse institutionnelle, visent à créer artificiellement des crises pour déstabiliser le processus démocratique.

Les sénateurs alertent sur « la recrudescence interpellée de façon irréfléchie » qui caractérise certains discours politiques actuels. Cette montée de l’irresponsabilité verbale inquiète particulièrement la classe politique dirigeante.

Marcel Niat Njifenji a souligné que « dès le lendemain des élections du 9 février 2020 », certains acteurs ont commencé à remettre en cause la légitimité des institutions. Cette stratégie de contestation permanente fragilise selon lui la démocratie camerounaise.

La chambre haute rappelle fermement que « nous observons ainsi que l’approche de l’élection présidentielle » exacerbe les tensions et nécessite une vigilance accrue de tous les acteurs responsables.

Le président du Sénat a conclu son intervention en appelant à « l’ensemble du système éducatif et de la formation professionnelle » pour préserver les valeurs républicaines. Cette approche globale témoigne de la volonté institutionnelle de combattre durablement les racines des discours haineux.

Cette sortie du Sénat s’inscrit dans la dynamique gouvernementale de lutte contre les discours de haine, notamment après les initiatives du Conseil national de la Communication qui a organisé plusieurs séminaires de sensibilisation sur cette problématique cruciale.


Pensez-vous que les institutions peuvent efficacement lutter contre les discours haineux ?

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